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[Basket] L’Amicale gagne et Jeitz est de retour


Eric Jeitz a retrouvé les parquets au sein d'une formation de l'Amicale qui monte en puissance. (photo Julien Garroy)

L’Amicale a débuté la saison par une victoire… et avec Eric Jeitz, son capitaine, de retour après deux mois loin des parquets.

L’année 2017 a démarré comme 2016 s’était terminée : par une victoire de l’Amicale. Un succès acquis sur leparquet du Deich, face à Etzella.

Le Quotidien : Outre la victoire, la bonne nouvelle c’est votre retour! Comment allez-vous?

Eric Jeitz  : Oui, ça va beaucoup mieux, merci. J’étais absent depuis deux mois, j’avais pris un coup face au Sparta et j’ai eu un problème au niveau des disques du dos. Ça m’a fait mal, j’ai fait beaucoup de séances avec l’ostéo et beaucoup de repos. Depuis une semaine, j’ai repris la course et l’entraînement. Ce n’est pas encore très mobile, mais je dirais que je suis à environ 70% de mes capacités. Je n’ai plus de douleur, c’est déjà ça.

Durant votre absence, l’Amicale n’a pas baissé le rythme. Que pensez-vous du parcours de votre équipe pour le moment?

Nous sommes sur le bon chemin. Avant la trêve, on avait trouvé un bon rythme. On travaille bien à l’entraînement, on s’améliore de semaine en semaine. On va dans la bonne direction.

Ken Diederich avait prévenu que ça prendrait du temps pour voir l’Amicale tourner à plein régime. Mais finalement, vous n’avez perdu que deux matches depuis le début de la saison?

Oui. On avait des nouveaux à intégrer et pendant la phase de préparation, on était rarement à plus de cinq ou six, pas évident pour accueillir des joueurs. On a eu besoin de temps mais j’ai le sentiment que depuis un bon mois, ça commence à bien tourner. Au début, on a su gagner quelques matches juste parce qu’on avait du talent mais on n’était pas à 100  %. En revanche, c’est vraiment correct depuis quelques matches.

Y a-t-il eu un déclic lors d’un match en particulier?

Non. C’est vraiment un processus. Entraînement après entraînement, on sent que ça va de mieux en mieux. On est dans une très bonne phase. On sait que c’est vraiment à partir du mois de février qu’on va entrer dans le vif de la saison. C’est là qu’on doit être au top!

Si on compare par rapport à l’an passé, vous avez le sentiment que l’équipe est plus forte ou moins forte?

En fait, l’année dernière, on avait attaqué la saison très fort (NDLR : 18-0 en saison régulière) mais par la suite, on avait connu un peu plus de mal. Cette année, c’est presque l’inverse. Non pas que nous jouions mal, mais on sent qu’on monte en puissance.

À l’image de Pitt Koster, une des recrues phares de l’intersaison?

Oui. Pitt est un mec qui est toujours positif, qui a un comportement exemplaire. Il savait qu’il arrivait dans une grosse équipe avec un groupe plus fort. Nous avons sept ou huit joueurs qui peuvent évoluer à ce niveau. Pitt a toujours fait du bon boulot, il s’est amélioré, il a trouvé ses repères. Je ne me suis jamais fait de souci à son sujet. Ce n’était qu’une question de temps le concernant.

L’autre grosse recrue, c’est Shavon Coleman. On a le sentiment, depuis plusieurs saisons, que les choix des Américains sont les bons à Steinsel?

Oui. C’est un bon choix. Il n’a que 25  ans et, comme je l’ai dit, ce n’était pas évident pour lui à son arrivée. C’était dur de prendre ses marques. Mais il a progressé et il se donne à fond. Dans l’équipe, c’est lui qui fait le sale boulot, qui va là où on se fait mal. C’est un jour polyvalent, qui sait tout faire et qui amène beaucoup d’énergie. Il est très complémentaire avec Billy (McDaniel) qui est une vraie machine.

Vous êtes actuellement coleader avec les Musel Pikes. La première place est-elle un objectif?

Non, ce n’est pas super important de terminer la saison régulière à la première place. Ça l’est beaucoup plus de l’être à l’issue des play-offs. Après la saison régulière, les points sont divisés par deux donc ça ne change pas grand-chose s’il y a un faible écart entre les équipes. Jusqu’à la fin de la saison régulière, on prend chaque match comme il vient avec l’intention de le gagner.

Et ça a bien commencé avec un succès contre Etzella?

Oui. On vire à la pause avec deux points d’avance. On fait jeu égal avec eux dans le troisième quart et dans le quatrième, on parvient à créer un petit écart en stoppant plusieurs attaques consécutives de leur part. On conserve cette avance et dans les dernières minutes, on accélère. Ce n’était pas une victoire facile, mais on a joué intelligemment.

Donc, vous abordez en confiance le double week-end?

Oui. De toute façon, on s’entraîne les vendredis donc ça ne change rien. En plus, je crois que ce n’est que la première fois de la saison qu’on a un double week-end. Ça ne me pose pas de problème.

Romain Haas