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[Basket] L’Amicale et Ken Diederich terminent en beauté


Ken Diederich et ses hommes posent à côté d'un nouveau trophée. L'Amicale signe un second doublé consécutif et termine sur six victoires de suite dans ces play-offs. (photo Editpress/Jeff Lahr)

Steinsel est venu, a vu et a vaincu. Dimanche en fin d’après-midi, les hommes de Ken Diederich ont confirmé les résultats des deux premiers matches pour balayer Etzella en trois manches, à l’issue de cette finale. Et décrocher un nouveau titre, le troisième d’affilée.

Une dernière rencontre de la plus haute importance pour les deux formations se jouait. Le dos au mur, les Ettelbruckois allaient jeter toutes leurs forces dans la bataille. On allait voir ce qu’on allait voir. Cette troisième manche devait sonner le réveil du géant du Deich… dans nos rêves.

Sur cette troisième manche, on retiendra qu’Etzella a été devant… quelques secondes, juste le temps pour Shavon Coleman de répondre à Jairo Delgado. Le reste de la rencontre a pratiquement toujours été à sens unique, tellement Steinsel semblait au-dessus de son adversaire.

Diederich, la fin parfaite

Le plus heureux de tous au coup de sifflet final était sans doute le technicien steinselois, Ken Diederich, qui s’en va sur un sixième succès. Tout en retenue.

Au moment où retentit le buzzer, tout le monde saute dans tous les sens, mais lui préfère rester en retrait. On retiendra quelques accolades très fortes avec Jairo Delgado ou encore Samy Picard, deux joueurs qui ont peut-être joué leur dernier match en carrière. Mais chez Ken Diederich, on est plutôt du genre à garder ses émotions : «Je suis content pour les joueurs, ils ont fait une super saison. Ils le méritent», confie-t-il simplement.

Après avoir fait la fête avec ses joueurs, Ken Diederich va pouvoir s’éloigner un peu de la balle orange. Mais pas très longtemps, puisque dans un mois, celui qui reste l’entraîneur de l’équipe nationale reprend du service : «À l’Amicale, on est toujours les favoris alors qu’en sélection on est toujours les underdogs. Ce sont deux situations très différentes.» Arrivé en 2012 pour succéder à… Kreso Basic sur le banc de l’Amicale, il repart avec trois Coupes, trois titres de champion… et deux doublés pour terminer : «C’est un rêve, j’aurais signé des deux mains !»

Romain Haas