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[Basket] – La Résidence toujours en vie


Le dos au mur, la Résidence a répondu avec la manière en dominant outrageusement le Sparta, dimanche. Max Schmit, de retour à Walferdange, sait que ce succès est très important pour continuer de croire à une participation aux play-offs.

Après la 11e journée en Nationale 1, la Résidence a conservé ses chances en écrasant le Sparta. Max Schmit fait le point après la prestation solide de son équipe.

Le Quotidien : Peut-on dire qu’il s’agissait du match le plus important de la saison jusqu’à présent?

Max Schmit : Jusqu’à présent, oui, tout à fait. Si on veut avoir une chance de terminer à la sixième place, ce match, c’était un must win .

Si vous perdiez, c’en était fini des rêves de top 6?

Oui, je le pense.

Vous attendiez-vous à l’emporter aussi facilement contre le Sparta?

Non, pas du tout. Même chez nous, on doit être à notre maximum pour l’emporter. Mais on a bénéficié de circonstances favorables, puisqu’ils ont joué sans Hublart et qu’Engel s’est blessé en début de deuxième mi-temps. Du coup, ils avaient une rotation limitée qui nous a favorisés. On a mené le match pendant 40′, c’était une très bonne réaction après la semaine dernière.

Justement, craigniez-vous un peu votre réaction après la défaite contre Etzella. Et surtout le 29-0 encaissé?

Non, je ne redoutais pas cela. Mais je suis vraiment fier de ce qu’a démontré l’équipe contre le Sparta.

S’agissait-il de votre meilleur match de la saison?

Avec le premier match contre le Basket Esch, certainement, oui. Il y avait l’esprit d’équipe, l’attitude, tout le monde s’est encouragé. Tout le monde était sur la même longueur d’ondes avec la bonne mentalité. Et quand on joue en équipe, comme c’était le cas dimanche, on est capables de rivaliser avec n’importe quelle autre équipe du pays.

Aviez-vous une stratégie particulière avant ce match?

On ne peut pas vraiment parler de plan tactique. On voulait essayer de contrôler les deux Américains, pratiquer une défense agressive afin d’avoir un maximum de paniers faciles.

Sur ce plan, on peut dire que ça a bien fonctionné!

Effectivement, je crois qu’on a eu pas mal de fast breaks .

Quand vous avez vu le Sparta revenir à -12 juste après la pause, avez-vous craint un scénario à la Etzella?

Non. Le coach a bien réagi en prenant un temps mort immédiat et on a tout de suite répondu sur le parquet.

Comment définiriez-vous cette victoire? Peut-on parler de succès de l’espoir?

On va dire que c’est une victoire qui est bonne pour le moral de toute l’équipe. Maintenant, tout le monde est conscient qu’on sait à nouveau jouer au basket!

Comment qualifiez-vous le parcours de la Résidence jusqu’à présent? Correspond-il à ce que vous attendiez?

L’objectif est toujours d’éviter la Nationale 2. Mais on a perdu de précieux points contre Heffingen et Soleuvre, qui sont des concurrents directs. Normalement, on devrait être à la sixième place. En tout cas, c’est notre but actuellement.

Que devez-vous faire pour y parvenir?

Déjà, il faut battre nos adversaires directs comme Contern, Heffingen ou encore Soleuvre. Ensuite, ce serait bien d’aller surprendre l’une ou l’autre équipe. Je suis convaincu qu’on peut viser la sixième place si on montre de la constance au niveau de notre jeu.

Le résultat de dimanche change-t-il la donne par rapport à votre sentiment?

Non. Je ne suis ni plus ni moins optimiste, parce que je sais ce qu’on est capables de faire.

Sur un plan personnel, que pensez-vous de votre prestation?

J’essaie toujours d’aider mon équipe dans tous les aspects où on a besoin de moi. Pendant le match contre le Sparta, je me suis vraiment senti à l’aise et je pense que j’ai bien aidé mes coéquipiers.

Vous n’avez jamais regretté d’être revenu à Walferdange?

Non. On a beaucoup de talent au sein de l’équipe. On a simplement besoin d’un peu de temps pour pouvoir le démontrer.

Vous avez comparé votre calendrier avec celui du Sparta?

Non. On doit simplement tout faire pour gagner le maximum de rencontres.

Jeudi, vous avez la Coupe, face à l’Arantia. Qu’est-ce que ça vous inspire?

C’est un objectif. C’est difficile de jouer contre des équipes de N2 habituellement et à Larochette, c’est encore pire. Mais la Coupe a ses propres lois. On va essayer d’aller le plus loin possible.

Romain Haas