La lutte s’annonce plus chaude que jamais pour les deux dernières places en play-offs.
Les deux dernières places pour les play-offs promettent d’être très disputées entre les quatre dernières équipes à pouvoir y croire.
En effet, la cinquième victoire de suite de l’Arantia a plié le game : sauf cataclysme nucléaire, Larochette jouera bien les play-offs. Et peut même espérer viser encore mieux que son actuelle sixième place. Avant cette 17e journée de championnat, l’Arantia comptait deux points d’avance sur son plus proche concurrent, à savoir Contern, lequel avait un point d’avance sur le duo Sparta/Musel Pikes et deux sur Gréngewald.
Mais ça, c’était avant. Deux jours plus tard, Larochette a trois points d’avance sur ses poursuivants et il n’y a plus qu’un point d’écart entre les quatre formations suivantes. Contern, qui s’est incliné de justesse sur le parquet de Gréngewald, a vu le Sparta, qui accroche l’Amicale après avoir battu Etzella une semaine plus tôt, revenir à sa hauteur. Juste devant un autre duo, à savoir Gréngewald et les Musel Pikes, qui n’étaient vraiment pas loin de pouvoir s’offrir le scalp de l’Arantia.
À l’heure actuelle, les deux derniers billets pour le top 8 sont donc en possession de Contern et du Sparta. Bertrange a complètement son destin entre les mains puisque sur les cinq dernières journées de championnat, les hommes de Christophe Flammang vont affronter leurs trois rivaux directs : «Pour l’instant, chaque victoire est bonne à prendre, surtout contre les équipes du top. Grâce à nos victoires, tout est vraiment entre nos mains puisqu’on joue contre nos trois concurrents directs en play-offs», souligne Yannick Verbeelen.
Sur le papier, Contern, qui doit encore affronter les deux derniers du classement, semble avoir une longueur d’avance point de vue calendrier en comparaison de Gréngewald, qui devra jouer notamment contre Esch, Etzella et l’Arantia et des Musel Pikes qui verront se dresser devant eux l’Amicale, Etzella ou encore la Résidence, même si les joueurs d’Alex Kreps, qui restent sur une vilaine série de quatre défaites de rang, traversent une période très compliquée.
Leur destin
entre les mains
Même s’il est forcément déçu, Christophe Mertzig reste positif : «C’est forcément une déception, on a raté une bonne occasion de créer un plus grand écart. Maintenant, on doit rester cool, les deux prochains matches (NDLR : contre Heffingen et Soleuvre) sont super importants, donc on doit se concentrer là-dessus.» Et le Conternois d’ajouter : «On est toujours septième, ça donne de la confiance. Désormais, à nous de montrer qu’on mérite cette place.»
Mais juste derrière le duo, Gréngewald et les Musel Pikes sont tout proches. Et pour eux également, tout reste possible, comme le souligne le vétéran hostertois Patrick Arbaut : «Cette victoire était très importante pour nous, surtout après avoir s’être incliné contre Heffingen le week-end précédent, match qu’on n’aurait jamais dû perdre. Avec ce succès, on n’est plus dépendant des victoires du Sparta et des Pikes. Si on remporte nos prochains matches notamment contre Soleuvre et le Sparta, alors on aura de bonnes chances de faire les play-offs.» Optimisme de mise aussi pour son coéquipier Ben Hurt : «Avec cette victoire, on revient à hauteur des Musel Pikes face à qui on a l’avantage mais on est un point derrière le Sparta. Si on avait perdu contre Contern, je pense que cela aurait signifié qu’on jouerait en play-downs. Mais désormais tout est entre nos mains. Si on veut avoir une chance, on doit absolument battre Soleuvre et le Sparta.»
Actuelle dixième, l’équipe des Musel Pikes n’est également pas loin. Et était même toute proche de faire chuter l’Arantia, comme le constate le coach Milan Skobalj : «On n’était pas loin de la victoire. Malheureusement, à cause des blessures et des maladies, on a dû évoluer avec une rotation très courte. Et pour ne rien arranger, on a connu des soucis de fautes, si bien qu’on n’a pas pu être aussi agressifs qu’on l’aurait voulu. Bien sûr, je ne peux pas être satisfait d’une défaite. Mais j’ai apprécié l’énergie et l’effort de mes joueurs. Je pense que ce sera serré jusqu’à la fin de la saison régulière.» On dirait bien que sur ce point, tous les protagonistes sont d’accord. Une bonne raison pour les spectateurs de ne rien rater de cet incroyable mano a mano qui pourrait bien durer encore cinq journées!