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[Basket] – Joe Kalmes (Musel Pikes) : « On est difficiles à arrêter »


Joe Kalmes (à droite, le poing levé) a enfilé 19 points contre Heffingen. (photo archives LQ)

Après leur faux pas contre Contern, les Musel Pikes ont remis les pendules à l’heure face à Heffingen, en 8e journée de Nationale 1. Avec 19 points de Joe Kalmes.

Même sans Rugg, rapidement out sur blessure, le collectif mosellan a fait des merveilles contre le promu. Et le jeune intérieur (19ans/2m) en a profité pour réaliser son meilleur match chez les seniors.

Le Quotidien : Cette victoire face à Heffingen, c’est le genre de match dont vous aviez besoin pour reprendre confiance?

Joe Kalmes : C’est sûr qu’on voulait montrer une réaction après la défaite face à Contern. Malheureusement, Clancy (Rugg) s’est blessé très rapidement. Mais on a très bien réagi en tant qu’équipe.

Cette blessure a presque été une bonne chose pour vous, puisque c’est vous qui avez remplacé l’Américain. Est-ce que ça vous a mis de la pression?

Non, pas du tout. Je me sentais prêt à assumer. Je sais que j’ai toute la confiance de l’entraîneur. Quand j’ai vu que Clancy ne pouvais plus jouer, je savais que ce serait à moi de le remplacer. Le coach ne m’a pas donné de consignes particulières, mais il m’aide beaucoup avant et après les matches. En entrant sur le parquet, j’ai essayé de faire de mon mieux.

Visiblement, ça a marché, avec 19 points en 19 minutes. Comment expliquez-vous une telle performance?

Déjà, au début, j’étais vraiment tout seul derrière la ligne à trois points, alors j’en ai profité. Mais je savais que je ne pourrai pas tirer tout le temps de loin alors j’ai essayé de faire de mon mieux dans la lutte sous le panier. Et il faut rendre hommage à mes coéquipiers, qui m’ont adressé de très bonnes passes.

Vous faites partie de ces grands qui aiment shooter à longue distance plutôt que lutter dans la peinture?

En fait, j’aime les deux. Mais c’est plutôt un avantage, quand tu es grand, d’être capable de tirer de loin. Et si ça ne rentre pas, je peux choisir de pénétrer dans la raquette. En plus, un grand qui tire de loin, c’est difficile à défendre.

Vous avez pris 13 tirs. C’est ce que le coach attend de vous? Que vous preniez les tirs dès qu’ils se présentent?

En début de saison, le coach m’a dit que je devais être patient et que j’aurai ma chance. Il m’a expliqué que, si j’étais libre, je devais prendre le tir. Et c’est exactement ce que j’ai fait. Déjà à l’échauffement, je me sentais très bien. Bien en jambes. Et mon premier tir à trois points a été important car il m’a permis de me mettre dans le rythme pour la suite. J’ai vu que personne ne montait sur moi et j’en ai profité.

Vous n’étiez pas le seul à être dans le rythme. Sur les 11 joueurs, 10 ont marqué et 9 ont passé plus de dix minutes sur le parquet, c’est une sacrée prouesse!

Alors que Heffingen était trop dépendant de ses Américains et ne jouait pas en équipe, c’était le contraire chez nous. On a voulu montrer que même avec un seul Américain, on était capables de dominer les autres équipes. C’est ce qu’on a fait. Et une fois qu’on avait 20 points d’avance, le coach a décidé d’effectuer des changements pour que tout le monde puisse jouer. C’est très bien pour la confiance des jeunes joueurs.

Jeunes joueurs dont vous faites partie. Pouvez-vous nous rappeler pourquoi vous avez décidé de quitter le Sparta pour rejoindre les Musel Pikes?

Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que depuis que je suis tout petit, j’ai toujours voulu jouer pour les Pikes. J’habite près de Stadtbredimus et tous les week-ends, j’allais voir leurs matches. La seconde, c’est parce que je sentais que l’entourage de l’équipe était agréable. Et bien sûr, le fait que Frank Baum revienne aux commandes comme coach est un facteur qui a beaucoup compté.

Vous êtes venu avec quelles ambitions?

Devenir un meilleur joueur et peut-être gagner un titre.

Depuis que vous êtes chez les Pikes, sur quels plans avez-vous le sentiment d’avoir progressé?

Mon corps est plus stable, plus athlétique. J’ai gagné en constance au niveau de mon tir et j’ai progressé dans mon QI basket.

Et ça n’aurait pas été possible si vous étiez resté au Sparta?

Je ne peux pas le dire. Je n’ai pas connu Philippe Giberti assez longtemps pour connaître sa manière de travailler.

Dans quels secteurs devez-vous progresser?

Tous les secteurs. Je veux m’améliorer sur tous les plans. Notamment au niveau du contrôle de la balle.

Après un tel match, aspirez-vous à jouer davantage de minutes?

Ce n’est pas à moi de le décider mais au coach. Mais ce qui est sûr, c’est qu’un match comme celui-là n’est pas un désavantage.

Vous espérez que Clancy ne va pas revenir tout de suite?

Absolument pas. J’espère qu’il sera vite de retour parce qu’on a vraiment besoin de lui. C’est un bon défenseur et notre meilleur rebondeur.

Jusqu’à p résent êtes-vous satisfait de votre temps de jeu?

Peu importe que je joue deux minutes ou 40, du moment qu’on gagne!

Ce qui est le cas pour le moment!

On n’a pas encore joué contre le T71 mais si on évolue à notre niveau, on est difficiles à arrêter.

Vous vous sentez bien dans cette équipe?

Oui, très bien!

Romain Haas

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