Joe Biever a apprécié la prestation de son Basket Esch, qui est allé écraser l’Arantia dimanche (59-108) lors de la 3e journée en Nationale 1.
Peut-on dire qu’il s’agissait de votre premier vrai test de la saison ?
Joe Biever : Sans manquer de respect au Racing avec un seul Américain et au Telstar, effectivement, ce match contre l’Arantia devait être un premier test. Surtout chez eux, où il n’est jamais facile de s’imposer.
Et on peut dire que ça s’est très bien passé. Vous vous y attendiez ?
On était confiants. On avait un bon plan contre eux. On savait quoi faire. Tout part de la défense. Et quand tu encaisses 41 pts après trois quarts, on peut dire qu’on a fait le boulot. Si tu défends bien, l’attaque suit naturellement et c’est ce qui s’est passé.
C’était déjà la même chose lors des deux premiers matches ?
Non. Lors des deux premiers, on a fait le trou et on a relâché. Aujourd’hui, on s’est dit qu’on ne pouvait se permettre cela. Alors on a tout donné, on ne s’est jamais arrêtés de jouer jusqu’à la 40e minute.
Chaque match comme si c’était une finale
Même si la saison est longue, pour vous chaque victoire est importante ?
C’est la différence entre Franck (Mériguet) et Sylvain (Lautié). Sylvain voulait qu’on soit prêts pour les play-offs. Franck dit qu’on se doit de jouer chaque match comme si c’était une finale. C’est un état d’esprit un peu différent.
Le retrouver c’était une évidence ?
Quand on a appris que Sylvain partait, c’était évident que Franck était la meilleure solution. Maintenant, quand il était là, on était jeunes, un groupe avec des caractères difficiles. Maintenant, on est une vraie équipe. On est prêts pour gagner. On est tous des Eschois, lui aussi est là depuis toujours.
L’autre changement par rapport à la saison dernière, c’est le retour de Jordan Hicks. Ça change quoi par rapport à Miles Jackson-Cartwright ?
Déjà, cela change mon rôle. Maintenant j’ai davantage la balle en main, c’est à moi d’organiser et de tout mettre en place, c’est ce que je préfère. L’an passé, j’étais davantage scoreur. Et chacun profite de cela. J’essaie de faire plus tourner la balle. Et ce qui change, c’est en défense. Jordan est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Par son physique et ses rebonds, il apporte énormément.
Entretien avec Romain Haas