Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Anne Simon va débuter sa carrière pro en Italie. L’internationale luxembourgeoise évoque ses premières impressions.
Vous avez décidé de débuter votre carrière pro en Italie. Pour quelle raison ?
Anne Simon : Après la saison universitaire, je n’ai pas reçu d’invitation pour faire un essai en WNBA. J’ai décidé de retourner en Europe et c’est mon agence qui a fait le travail.
Quels étaient vos critères ?
Je voulais aller dans une équipe d’un bon niveau pour commencer ma carrière. Mais pas non plus dans une formation beaucoup trop forte où je ne jouerais que dix minutes. Une équipe dans laquelle je pourrais m’installer et qui me permettrait par la suite de viser encore plus haut. Et puis un environnement familial, bien sûr un bon salaire même si ce n’est pas la priorité. Bref, un mix de tout cela.
Vous aviez d’autres options ?
Oui. Mon agence m’a dit qu’elle avait reçu des offres d’Allemagne ou du Portugal mais que ça ne correspondait pas à mon niveau. Je voulais aller de préférence en Italie, Espagne ou France. En France, les contrats se font très tôt, si bien que c’était trop tard pour moi. J’ai eu quelques contacts en Espagne, ils disaient qu’ils étaient intéressés mais rien de concret. Alors que les Italiens l’étaient vraiment.
Quelles sont les ambitions du club, qui a terminé septième du championnat la saison dernière ?
J’ai discuté avec le coach qui m’a expliqué que c’était une équipe qui servait de tremplin pour les jeunes joueuses. Que c’était un bon endroit pour débuter une carrière pro.
Qu’attend-il de vous ?
Que je crée pour moi et pour les autres, que je défende. Parfois que je joue meneuse. Il aime défendre, moi aussi. Le jeu en transition. Moi aussi. Ça devrait bien se passer.
À moi de jouer comme je sais le faire
Après cinq années à Maine, c’est un nouveau départ pour vous. Quel est votre état d’esprit ?
Forcément, il y a de l’excitation. Ça va être quelque chose de complètement différent. Je repars à zéro. Maintenant, c’est à moi de jouer comme je sais le faire et de gagner la confiance de mon coach et de mes coéquipières. Tout en restant moi-même.
Pouvez-vous nous parler de votre installation et de Santa Martino di Lupari ?
C’est une très jolie petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de Venise. Ce n’est pas grand, mais il y a tout ce dont j’ai besoin. J’habite dans un appartement avec une autre joueuse et j’ai une voiture. Je suis venue pour un jour, le temps de faire la présentation officielle puis je repars au Luxembourg.
Quelle est la suite de votre programme ?
Des entraînements avec l’équipe nationale et deux petits matches contre la Croatie au mois de juin. Et après je vais partir en vacances. Je reviendrai vers la fin août en Italie pour débuter l’entraînement et la saison reprend fin septembre.
Quid de la langue ?
J’ai pris Duolingo. Pour le moment, je sais demander un café. C’est un bon début ! Mais sinon, je vais surtout parler anglais.
