En battant le Racing, l’Amicale reste en course pour les play-offs. Ivor Kuresevic lui, y croit dur comme fer!
Après deux matches reportés, vous reprenez par une victoire. La quatrième de suite. Rassuré?
Ivor Kuresevic : Oui. C’est une bonne chose. Au départ, c’était un peu difficile de se mettre en route au niveau de l’attaque, mais sur le plan défensif, on a vraiment bien communiqué pendant les deux premiers quarts. Après la pause, on a connu quelques soucis, mais en gros, c’était un bon match après un mois sans jouer.
Le Racing, c’était le bon adversaire pour reprendre?
On savait que c’était une bonne équipe, très physique avec notamment Cory Johnson qui est très costaud. Aujourd’hui, ils évoluaient avec un nouvel Américain, également très grand et fort. Mais on s’était préparés pour jouer face à une équipe physique et expérimentée. On n’a pas pris ce match à la légère.
Gagner alors que vous perdez largement la bataille des rebonds, c’est encourageant?
On n’a pas bien joué en attaque. Pendant tout le match, on a alterné entre le bon et le moins bon. À la pause, Bobby (Melcher) nous a dit qu’on ne jouait pas bien, mais qu’on était en train de gagner. Ce n’était pas facile pour nous après la mi-temps, mais c’est une bonne chose de l’avoir emporté. On sait qu’on a beaucoup de choses à améliorer, on doit également retrouver le rythme de la compétition. C’était le bon match pour le faire.
Qu’est-ce qui a fait la différence?
Même si le Racing a mieux commencé, nous nous sommes montrés forts mentalement. Chacun a fait ce qu’il avait à faire. Tom (Konen) a eu un très bon match en attaque comme en défense. Il a notamment mis cinq paniers à trois points et ça a fait la différence. On est forts comme équipe. On est ensemble. On sait que si on reste forts mentalement, on peut gagner chaque match.
J’étais convaincu qu’on serait mieux en fin de saison qu’au début
Et dire que vous avez entamé la saison par un 0-5. Si on vous avait dit, à ce moment, qu’en janvier vous pourriez jouer les play-offs, vous l’auriez cru?
On savait qu’il y aurait des changements au niveau des Américains. On a un bon mix entre des jeunes et des vétérans comme Bobby, Jonas (Theisen) ou Tom. Donc, j’étais convaincu qu’on serait mieux en fin de saison qu’en début. De là à envisager les play-offs…
C’est l’arrivée de Jarvis Williams qui a tout changé?
Bien sûr. C’est un Américain expérimenté, qui connaît le championnat, qui sait comment jouer. Il est fort en attaque et en défense, il peut défendre sur le meilleur joueur adversaire. C’était une très bonne décision de l’avoir pris. Ça va de mieux en mieux. Et maintenant, avec Jordan (Dallas) même s’il n’a pas besoin de se concentrer sur l’attaque, il effectue un gros boulot en défense sur les grands. Il est bien avec nous.
Dans ces conditions, est-ce que ne pas être en play-offs ce serait une déception?
Même si on sait que ce ne sera pas facile, désormais les play-offs, c’est réel pour nous. On a remporté des points importants contre Contern et Heffingen même si on n’a pas réussi à récupérer le point-average. Mais c’est le genre de victoires qui donnent confiance. Maintenant, on est dixième à un point de la huitième place avec deux matches en retard. Et même si c’est contre la Résidence et le Sparta, deux des meilleures équipes de la ligne, je crois que c’est possible de les battre.