Franck Mériguet est conscient du défi qui attend le Basket Esch face au champion sortant.
Cette place en finale, c’est le fruit d’un travail de longue haleine?
Franck Mériguet : C’est le fruit d’années de travail, mais également de la stabilité et de la continuité acquises par le club. Le fait de s’appuyer essentiellement sur des joueurs formés localement, c’est quelque chose de très gratifiant. Gagner la Coupe l’an passé, atteindre deux finales cette année, c’est une grande fierté. Mais elle sera d’autant plus grande si on va au bout!
L’Amicale, qu’est-ce que cela vous inspire?
Pour moi, c’est l’équipe la plus complète des deux côtés du terrain. Ils sont la troisième meilleure défense et la troisième meilleure attaque. Ça montre à quel point elle est équilibrée. Ils terminent à la première place du championnat, ça prouve une certaine régularité tout au long de la saison. Et maintenant, ils ont Tom Konen de retour et, surtout, Jarvis Williams. C’est vraiment un joueur très fort, capable de faire la différence à n’importe quel moment. Avec lui, ils ont franchi un cap.
Vous enchaînez des matches tous les trois jours alors que Steinsel s’est reposé pendant toute la semaine. Est-ce que l’adrénaline peut compenser la fatigue?
Elle peut. Et surtout, elle doit. Forcément, j’aurais préféré avoir une semaine pour permettre aux joueurs de récupérer, mais ce n’est pas le cas. À nous de bien gérer les phases de récupération et de travail entre les matches.
Un état d’esprit positif et conquérant après cette victoire
On imagine que le fait d’avoir enfin sorti le T71 en play-offs donnera un boost au niveau de la confiance?
Historiquement, ils ont toujours été ceux qui nous ont éliminés en play-offs. Mercredi, on a montré toute notre capacité défensive au retour des vestiaires. Ça nous a lancés dans cet état d’esprit et d’excitation qui s’est retrouvé ensuite en attaque. On n’est pas obligés de mettre un panier supplémentaire si on fait un stop en plus. Pour moi, l’aspect défensif, c’est vraiment le seul que tu puisses contrôler dans le basket. Après, bien sûr qu’une telle victoire va permettre aux joueurs d’aborder la finale dans un état d’esprit positif et conquérant!
Affronter une Amicale sans Bobby Melcher, ça rend la chose plus facile?
Je ne veux même pas en parler. On se concentre sur l’Amicale. Ils ont montré qu’ils pouvaient très bien jouer, même sans Bobby. Ils ont d’autres atouts. Les joueurs doivent mettre le fait qu’il ne soit pas là de côté. Ça ne nous concerne pas.
Qu’est-ce qui fera la différence sur cette série?
Je pense que les deux équipes seront au taquet au niveau de l’attitude, de la motivation, de l’excitation, de l’intensité. Tout ce que j’appelle les paramètres hors basket. Maintenant, même si c’est bateau de dire cela, c’est la vérité, c’est l’équipe qui va réussir à avoir en même temps les cinq joueurs sur le parquet à leur meilleur niveau qui va l’emporter. Celle qui sera prête à aborder ces matches. Qui saura le mieux appréhender la finale.