Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
C’est une finale entre les deux meilleures équipes de ces dernières années qui se dispute à l’Arena. On en salive d’avance.
En Coupe, il y a toujours le hasard du tirage au sort. Et ce ne sont pas forcément les deux meilleurs qui se retrouvent en finale. L’an passé, c’était au stade des demi-finales que Gréngewald et le T71 s’étaient affrontés. Avec le scenario que l’on sait (victoire initiale du T71, puis réclamation et désignation de Gréngewald qui s’impose à la suite d’une erreur des commissaires en début de rencontre, appel, contre-appel et finalement validation de la victoire des Hostertoises, qui ont battu le Sparta en finale).
Depuis cet événement, il y a un peu plus d’un an, on a le sentiment que les mouches ont changé d’âne. Alors que le T71 écrasait tout sur son passage depuis des années, la tendance s’est inversée. Et c’est désormais Gréngewald à qui tout sourit. En pleine confiance, les joueuses de François Manti, qui, au passage, se sont renforcées avec l’arrivée d’Amanda Cahill, ont poursuivi sur leur lancée. En Eurocup, elles ont remporté la première victoire en poules de leur histoire (elles auraient même pu en avoir deux sans une fin de match controversée en Turquie). Et sur le plan national, elles n’ont plus perdu de match depuis… le 22 avril dernier, quand le T71 avait repoussé l’échéance en finale.
Le T71 peine… mais remonte la pente
Le hasard du tirage au sort fait que les retrouvailles ont cette fois lieu en finale. Si le parcours de Gréngewald a été tranquille, les joueuses de Jérôme Altmann ont souffert avec un succès en prolongations face au Sparta. Et en championnat, le T71 affiche un bilan inhabituel pour elles avec 14 victoires pour 5 défaites et des revers contre Wiltz ou encore Contern, qui ne sont normalement que des formalités pour Ehis Etute et ses copines.
Tous les voyants sont donc au vert pour Gréngewald, qui partira avec l’étiquette de favorite de ce match. Mais, comme le rappelle Lisy Hetting, la capitaine : «On n’a encore rien gagné.» Dudelange a l’expérience de ces grands matches. Malgré deux lourds revers en saison régulière (67-83 et 83-59), Mia Loyd et compagnie ont retrouvé de l’allant au début de la deuxième phase, avec une très courte défaite (93-91) qui a redonné confiance à l’équipe.
Alors, Gréngewald pour continuer sur son incroyable lancée et envoyer un message à son probable futur adversaire en finale? Ou un T71 qui confirme son regain de forme et retrouve sa place de patron du basket féminin au Luxembourg? En tout cas, l’affiche est somptueuse. Que les meilleures gagnent!
