DEMI-FINALE Pour la troisième fois en quatre ans, Etzella et l’Arantia se retrouvent en play-offs.
Certains attendaient peut-être plutôt un remake de la finale de la Coupe, où le Basket Esch avait surpris tout le monde en battant Etzella. Mais c’est bien l’Arantia que les Ettelbruckois vont affronter à partir de dimanche. Une formation de Larochette qui a puni des Eschois diminués par un Clancy Rugg absent du premier match et très limité au retour au Filano.
Pour Gavin Love, le coach nordiste, ce n’est pas vraiment une surprise : «Ils ont une très bonne équipe. Je pense qu’au point de vue effectif, les deux formations sont assez proches.»
Et ne comptez pas sur le technicien britannique pour sous-estimer son adversaire : «C’est une équipe pleine d’énergie. Qui joue de manière parfois un peu désordonnée. Mais il faut s’en méfier. Je préfère jouer contre des équipes qui jouent du basket bien organisé. Ils ont battus deux fois Esch de vingt points. Ce n’est pas anodin.»
Son homologue de l’Arantia, qui atteint pour la deuxième fois de son histoire les demi-finales, se réjouit d’avoir bouclé l’affaire face à Esch en deux manches : «Je savais qu’on en était capables», confie le coach lituanien.
L’Arantia a notamment pu s’appuyer sur un renfort de choix en la personne de Scott Lindsey, qui a remplacé avantageusement le trop souvent blessé Isaiah White.
À lui seul, il a fait exploser la défense du Basket Esch en plantant notamment 49 pts lors du premier match : «Il a fait du très bon boulot. C’est quelqu’un de très pro. On sait qu’il peut mettre 50 pts, mais il ne faut pas s’attendre à le voir le faire à chaque match non plus», sourit-il.
Etzella face à l’Arantia, c’est une affiche habituelle de play-offs. En effet, c’est la troisième fois en quatre saisons que les deux voisins s’affrontent. Il y a deux ans, c’est Larochette qui avait créé la sensation en sortant les Ettelbruckois en trois manches pour se qualifier en demi-finale. En revanche, un an plus tôt, la logique hiérarchique avait été respectée avec un succès tranquille des joueurs du Deich.
«Pas facile pour eux ni pour nous»
Cette saison, les deux équipes se sont affrontées à deux reprises. Le premier match est à oublier puisque l’Arantia ne jouait qu’avec un seul pro. En revanche, lors du second, DJ Wilson et ses coéquipiers avaient été tout près de créer une petite sensation. Comme le reconnaît d’ailleurs Gavin Love : «Ils nous tenaient. C’est eux qui auraient dû gagner ce match.»
Même si les deux équipes n’affichent pas du tout le même bilan et qu’Etzella, avec seulement trois défaites depuis le début de la saison, aura, bien sûr, les faveurs du pronostic, l’affrontement risque de valoir le déplacement.
Côté Arantia, tout le monde est à bord. En revanche, à Etzella, on note l’absence d’Eric Zenners, qui s’est fracturé le poignet en fin de match contre la Résidence. Un coup dur pour les Ettelbruckois, car le jeune joueur s’était solidement installé dans la rotation de Gavin Love.
Ce dernier résume la situation : «Ce ne sera pas facile pour nous. Mais ce ne sera pas facile pour eux non plus.» Même son de cloche pour Karolis Abramavicius : «Ils sont les favoris, mais on a préparé des petites choses. Et les battre ne relèverait pas non plus du miracle. Les joueurs doivent avoir la conviction qu’ils peuvent le faire.»
En clair, on peut s’attendre à du spectacle, dès dimanche au Deich. Puis mercredi au Filano. Avant, pourquoi pas, de retrouver tout le monde pour la belle à Etzella dans une semaine? Début de réponse dimanche!
Etzella (1) - Arantia (5)
Dimanche (17 h 30) : Etzella – Arantia
Mercredi (20 h) : Arantia – Etzella
Dimanche 13 (17 h 30) : Etzella – Arantia (si besoin)