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[Basket] Eurocup : des montagnes face à Gréngewald et au T71


Après les Portugaises de Sportiva, Lisy Hetting et Gréngewald se préparent à affronter du très très lourd sur la scène européenne. (Photo : Fern Konnen)

Gréngewald et le T71 s’apprêtent à découvrir le très haut niveau européen. La tâche s’annonce ardue pour les deux représentants luxembourgeois.

Depuis quelques mois, on sait que deux équipes luxembourgeoises tenteraient leur chance en Eurocup. Gréngewald, dont c’était la troisième apparition de suite sur la scène européenne, et le T71, qui a décidé de franchir le pas. Si les Hostertoises ont dû passer par une qualification acquise brillamment face aux vice-championnes du Portugal, les Dudelangeoises accédaient quant à elles directement aux phases de poules.

C’est donc ce mercredi soir et jeudi que les deux formations entament leur périple. À chaque fois à l’extérieur. Pour Gréngewald, on peut dire que le sort a eu la main plutôt lourde. En effet, Lisy Hetting et ses coéquipières héritent des Espagnoles de Cadi La Seu et Saragosse et des Belges de Castors Braine : «C’est un peu comme si les hommes du T71 affrontaient le SLUC», explique François Manti, le coach.

Et de détailler : «Cadi La Seu et Saragosse sont deux bonnes équipes du championnat d’Espagne, qui est à des années-lumière du luxembourgeois, et les Castors Braine écrasent le championnat belge depuis des années.» Ce mercredi soir, c’est donc par Cadi La Seu que va commencer l’épopée européenne de Gréngewald : «Si j’ai bien regardé, il y a 6 filles à 1,90 m, 2 à 1,88 m et les autres entre 1,75 m et 1,80 m. Bien sûr, la taille ne fait pas tout, mais ça compte quand même. Notamment en défense.»

Mission presque impossible pour Gréngewald

Pour Gréngewald, la problématique sera à peu près la même à chaque rencontre : elles vont affronter des filles qui sont toutes des pros, qui évoluent dans un championnat bien supérieur, qui sont beaucoup plus fortes techniquement et physiquement. En clair, la mission s’annonce presque impossible.

Pour autant, ça reste du sport : «On va essayer de mettre en place une stratégie qui puisse nous permettre d’exister. Mais ce n’est pas du foot. On ne peut pas mettre un bus devant le but en se disant que tant qu’on tient et qu’on ne perd pas de balle en milieu de terrain, ça va.»

On l’aura compris, la tâche s’annonce plus que compliquée pour des Luxembourgeoises qui devront également composer avec un impondérable : leur statut. En effet, si leurs adversaires sont toutes pros, ce n’est pas le cas des joueuses grand-ducales : «Il faut absolument être à 10, sous peine d’amende. Et chez nous, on a des filles qui n’ont pas pu se libérer. On devrait être tout juste 10. C’est quand même un déplacement de plusieurs jours à chaque fois.»

Le T71 veut voir ce qu’il vaut sur la scène internationale

Le lendemain, ce sera donc au T71 d’entrer en lice. Des Dudelangeoises encore en rodage, qui viennent de changer d’Américaine et qui n’ont disputé que trois matches depuis le début de la saison : «C’était dommage d’avoir notre journée off du fait qu’il y a onze équipes au championnat à ce moment-là. On aurait aimé plus de soutien de la part de la fédération. Et puis on a eu droit à un forfait de notre adversaire, ce qui est triste en première ligue», regrette Jérôme Altmann, l’entraîneur dudelangeois.

Les championnes en titre ont, sur le papier, un groupe un peu moins hors de portée que leurs collègues de LBBL. En effet, elles affrontent les Belges de Namur, les Suisses de Fribourg et les Portugaises du Benfica : «On n’est pas dans un groupe hors catégorie, même si ce sera très fort.»

Et ça commence donc avec un premier déplacement, demain en Belgique : «Namur a fortement recruté cette saison. Mais elles viennent à peine de commencer leur championnat, du coup, c’est un peu compliqué de retrouver du matériel pour les analyser.» Toujours invaincues cette saison, les championnes en titre ont hâte de savoir ce qu’elles valent sur le plan international.

Même si, là encore, il faudra composer avec le fait d’affronter des pros : «Alors que nous, on doit retourner au boulot le lendemain.» Seront-elles capables de gagner un match, voire mieux. Elles devraient avoir un début de réponse à l’issue de cette première rencontre.

Leur programme

Gréngewald (Groupe I)

Ce mercredi soir : 20 h Cadi La Seu – Gréngewald
Mercredi 2 novembre : 19 h 30 Gréngewald – Castors Braine
Mercredi 9 novembre : 19 h 30 Gréngewald – Saragosse
Mercredi 16 novembre : 19 h 30 Gréngewald – Cadi La Seu
Mercredi 7 décembre : 20 h 30 Castors Braine – Gréngewald
Mardi 13 décembre : 20 h Saragosse – Gréngewald

T71 (Groupe G)

Jeudi soir : 20 h Namur – T71
Jeudi 3 novembre : 19 h 30 T71 – Fribourg
Jeudi 10 novembre : 22 h Benfica – T71
Mercredi 16 novembre : 20 h T71 – Namur
Jeudi 8 décembre : 19 h 30 Fribourg – T71
Jeudi 15 décembre : 20 h T71 – Benfica