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[Basket] Etzella, taille patron, coup d’arrêt pour Steinsel


En faisant chuter tour à tour l’Amicale et Esch, Jimmie Taylor et Etzella ont frappé un grand coup le week-end dernier.   (photo JJ Patricola)

APRÈS LES 3e et 4e JOURNÉES EN ENOVOS LEAGUE Si Etzella est sorti grand vainqueur de cette double journée, en revanche, elle a plongé le champion dans le doute.

Etzella en impose

Avant cette double journée, elles étaient encore quatre équipes à rester invaincues. Et depuis, il n’y a plus qu’un seul patron à bord : Etzella! Malgré un calendrier loin d’être évident puisque les Nordistes devaient tout simplement affronter deux des principaux favoris et alors toujours invaincus : l’Amicale et le Basket Esch.

Vendredi, à l’issue d’une rencontre où Steinsel, dont les 5 starters ont inscrit entre 13 et 18 pts, a compté jusqu’à 14 pts d’avance, le dernier mot est pourtant revenu à Etzella. S’appuyant sur ses trois non-JICL, qui ont compilé 63 pts et 25 rebonds, les hommes de Gavin Love ont d’abord arraché la prolongation. Avant que Quatarrius Wilson et Jimmie Taylor ne s’occupent de tout pour être les premiers à faire chuter l’Amicale.

Deux jours plus tard, rendez-vous à Esch. Etzella fait la course en tête, mènera de 12 pts avant qu’Esch ne se rebiffe et revienne à un petit point d’écart à l’entame du dernier quart. Mais ce sont bien les visiteurs qui trouveront les ressources pour repousser les Lallangeois grâce, notamment au très bon match de «Sticky» Gutenkauf, double MVP (18 pts, 4 rebonds, 8 passes), qui a bien aidé les trois non-JICL, auteurs de 61 pts. Deux matches, deux victoires contre des prétendants au titre : Etzella, seul invaincu, a marqué les esprits.

L’Amicale tombe de haut

Le champion en titre se présentait invaincu avant cette double journée. Et trois jours plus tard, l’Amicale fait partie des quatre équipes à avoir perdu ses deux matches. Les hommes de Daniel Brandao avaient été tout près de faire chuter Etzella au Deich, vendredi. Mais ils avaient finalement dû s’avouer vaincus après prolongations.

Rien d’infamant à perdre contre les Nordistes chez eux. Et, forcément, Noah Medeot et ses coéquipiers allaient pouvoir se reprendre deux jours plus tard, contre Mamer qui, de son côté, n’avait toujours pas gagné le moindre match cette saison. C’était compter sans un Mambra sans complexe, qui a fait la course en tête toute la rencontre.

Sans être génial (seulement 38 % de réussite aux tirs) mais qui a su profiter de l’horrible adresse de loin des Fraisiers, où Bobby Melcher n’était toujours pas disponible, avec un atroce 1/14 (7 %) à trois points. Avec les seuls Williams et Goss à plus de 10 pts, c’était insuffisant face au collectif de Mamer (4 joueurs à 10 pts ou plus).

Logelin prend ses responsabilités

Reçu deux sur deux, le Sparta a d’abord déroulé vendredi sur le parquet de Musel Pikes aux abois. Et dimanche, à domicile, alors qu’ils évoluaient avec un seul Américain et qu’ils étaient menés d’un point à moins de 30«  de la fin par le T71, on a vu Max Logelin s’enfoncer dans la défense dudelangeoise, provoquer la faute de Davide Grün tout en inscrivant le panier. Puis le lancer-franc décisif. Une véritable attitude de patron.

Contern dans le bon tempo

Quatre équipes ont remporté leurs deux matches du week-end. Outre Etzella et le Sparta, il faut signaler l’Arantia qui, il est vrai, n’avait pas le plus difficile des calendriers et qui a fait le job, jeudi à Mamer puis dimanche contre Mondorf. Et la quatrième formation est tout simplement Contern.

Si les hommes de Gabor Boros n’ont pas tremblé face à Heffingen, dimanche, même s’ils ont dû combler un retard de 10 pts, ils avaient créé une petite sensation deux jours plus tôt, face à la Résidence. Des Walferdangeois alors invaincus, qui ont subi de bout en bout la loi de Conternois collectifs (9 marqueurs différents) avec un Charel Moes on fire avec son énorme double-double (22 pts, 11 rebonds), le tout en venant du banc. Trois victoires en quatre matches dont le Sparta et la Résidence à son tableau de chasse, Contern va bien, merci pour lui!

Dudelange, si près, si loin

Le T71 vit un début de saison compliqué. Un seul succès contre Mamer, pour désormais trois revers. Mais si les joueurs d’Yves Defraigne se sont inclinés deux fois en trois jours, c’est à chaque fois de très peu. En clair, ils pourraient tout aussi bien se retrouver avec un bilan de 3-1.

Mais vendredi, à la maison, Christopher Jack et ses coéquipiers, qui ont compté jusqu’à 13 points d’avance, se sont finalement inclinés de justesse contre le Basket Esch. Avant de subir, on en a déjà parlé, la loi de Max Logelin contre le Sparta. Faut-il pour autant s’inquiéter pour le T71 ? Le calendrier des Dudelangeois (Amicale, Esch, Sparta…) n’a pas été tendre. On y verra plus clair dans quelques journées.

Les petits se rebiffent

Bob Hemmen, le capitaine de l’Avanti, l’avait prédit : «Selon moi, nous sommes meilleurs que Heffingen.» Et les Mondorfois l’ont prouvé – en tout cas cette fois-ci, en dominant les débats vendredi pour signer la toute première victoire de leur histoire au sein de l’élite du basket luxembourgeois.

Et même s’ils se sont inclinés face à l’Arantia dimanche, les hommes de Bob Adam n’ont pas démérité, faisant même jeu égal jusqu’à l’entame du dernier quart contre une formation de l’Arantia bien plus expérimentée et costaude sur le papier. Le début d’une séquence positive ? On sera vite fixé.

L’autre petit qui a surpris son monde est bien évidemment Mamer. Une formation du Mambra où Davy Rocha, qui n’a finalement pas trouvé de point de chute en tant que joueur pro, s’est signalé en mettant 10 pts en sortie de banc.

Avec l’international de retour, des Américains présents, un Lazar Lukic qui se donne des deux côtés du parquet et un Finn Reisdorffer qui prend petit à petit ses marques notamment à l’intérieur, les hommes de Darko Ristic rêvent d’un parcours similaire à celui de l’an passé. Qui leur avait permis de se sauver.

En revanche, plus les journées passent et plus les Musel Pikes et Heffingen inquiètent. Ils sont désormais les deux seuls à ne pas encore avoir goûté aux joies de la victoire.

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