Le duel entre voisins a largement tourné en faveur d’Etzella, qui met fin à une série de 7 succès de rang de l’Arantia, ce dimanche au Deich (87-60).

Choc au sommet, ce dimanche au Deich où Etzella, deuxième, affronte l’Arantia, troisième avec le même bilan. La formation de Larochette est intenable : elle reste sur sept victoires de rang en championnat.

Pas de round d’observation dans ce derby. Thomas Henkel, énorme la semaine dernière à Dudelange, met moins de deux minutes pour scorer de loin.

Comme l’a expliqué Vic Heuschling dans nos colonnes, samedi, l’Arantia doit réaliser un match presque parfait pour battre Etzella. Mais ce sont bien les hommes de Gavin Love qui mènent la danse dans ce premier quart, sous l’impulsion de la grosse défense de Nic Davis dans la raquette et des ogives de Henkel, Sticky Gutenkauf et autres Adrian Delph.

En sept minutes, tous les joueurs du cinq majeur ettelbruckois ont scoré, contre seulement trois pour l’Arantia, qui s’incline largement au bout des dix premières minutes (29-17). Et ça ne va pas s’arranger.

Les hommes de Karolis Abramavicius ne parviennent pas à trouver de solution contre une défense qui ferme totalement la raquette et ne laisse à son adversaire que 25 points en 17 minutes.

50 points à la pause

À la pause, Etzella a déjà marqué 50 points et compte 22 longueurs d’avance. Pour un match serré, on repassera.

De retour sur le parquet, DJ Wilson et ses coéquipiers tentent de mettre plus d’intensité. Tyrrell Sturdivant tente sa chance de loin, mais échoue et c’est au contraire Etzella qui alourdit un peu plus la note par deux lancers francs de Henkel.

Il faut attendre 24 minutes pour voir Kevon Godwin faire enfin mouche de loin alors que son équipe affiche un horrible taux de réussite de 27%.

Le calvaire continue pour Larochette, Derek Wilson écope de sa quatrième faute personnelle après moins de quatre minutes dans ce quart. Les coéquipiers de Sticky Gutenkauf, pendant ce même temps, portent leur avance à 30 unités grâce à un 18-13 en huit minutes de jeu.

L’Arantia réagit lors du dernier quart avec un 2-9 en trois minutes de jeu, mais l’écart est beaucoup trop grand. Après leur série d’invincibilité, les hommes de Karolis Abramavicius tombent de haut face à Etzella. Qui mettent fin aux sept victoires de suite de Larochette. Et qui restent sur cinq victoires de rang et occupent désormais seuls la deuxième place du championnat, derrière l’invincible Sparta.

Un Sparta qu’ira défier, mercredi, l’Arantia. Alors qu’Etzella terminera l’année par un match face à Mamer.

Alexandre Adam

Ils ont dit 

«On savait à quoi s’attendre»

Frédéric Gutenkauf (capitaine Etzella) : «On savait à quoi s’attendre, car on connaît très bien cet adversaire, qui a une équipe très forte sur le papier. On s’était préparés à ce duel physique. Il y a quelques années, on avait des difficultés face à leur jeu agressif, mais maintenant on est bien préparés. On s’était dit qu’il fallait leur mettre la pression dès les premières minutes et cela a bien fonctionné. Maintenant, on est seuls deuxièmes. Cela fait longtemps qu’on n’a plus perdu à la maison. On veut garder cette dynamique contre Mamer pour finir l’année en beauté et rapidement se préparer pour affronter le Sparta à la rentrée.»

Vic Heuschling (Arantia) : «On n’a pas joué à notre niveau et surtout on n’a pas montré sur le parquet ce qu’on avait préparé pour cette rencontre. On a joué trop de un contre un, alors que notre jeu est habituellement plus collectif, en faisant bien tourner le ballon. On n’a pas pris les bonnes décisions, les tirs étaient forcés. Notre pourcentage de tirs n’était pas bon, mais il ne faut pas s’étonner vu les tirs pris. On encaisse 50 points en une mi-temps, on les a trop laissés faire et voilà le résultat. Un résultat qui fait mal, mais il va falloir le digérer et montrer une réaction, car mercredi on joue contre le leader, Sparta, et il va falloir montrer un autre visage si on ne veut pas passer une mauvaise fin d’année.»