Accueil | Sport national | [Basket] Etzella-Gréngewald : Une correction !

[Basket] Etzella-Gréngewald : Une correction !


Sticky Gutenkauf et Etzella ont réalisé une impressionnante démonstration, samedi.  (Photo : luis mangorrinha)

DEMI-FINALE DE LA COUPE Etzella n’a pas fait de détail pour se hisser en finale en pulvérisant Gréngewald (104-50), samedi soir, à la Coque.

Sur le papier, l’affiche est déséquilibrée : d’un côté, Etzella et ses 23 Coupes, de l’autre Gréngewald et son armée de vieux briscards qui disputent la première demi-finale de leur histoire. Mais comme l’a dit Patrick Arbaut dans nos colonnes : «La Coque a ses propres règles.» De toute façon, Gréngewald n’avait rien à perdre.

Mais c’était sans compter des Ettelbruckois intraitables d’entrée et qui ne laissent aucun espoir à leur adversaire. À l’issue du premier quart, à sens unique (31-11), tous les joueurs de Gavin Love entrés sur le parquet ont alimenté le tableau d’affichage avec comme principaux artilleurs, Mallory, le meilleur scoreur de la ligue, et Sticky Gutenkauf, qui s’est longuement échauffé à longue distance.

Devant un tel scénario, Alex Pires tente quelque chose en faisant entrer Burgett à la place de Winn. Seulement le rouleau compresseur nordiste est en marche. Souvent depuis le début de saison, on a pu mettre en avant son attaque de feu mais en ce jour de demi-finale, il faut souligner l’énorme boulot en défense. La démonstration se poursuit à l’image de cette magnifique contre-attaque de Bond, qui vient de poser ses valises à Etzella et déjà auteur plus tôt d’un superbe dunk. Et lorsque Yann Wolff prend le meilleur sur Winn au rebond avant de délivrer un caviar à son capitaine pour un énième missile longue distance, le score est de 47-18!

À sens unique

À la pause (61-23), il n’y a déjà plus de match depuis longtemps. Gréngewald, habituellement combattif, n’a pas existé. Alex Pires va devoir trouver les mots justes pour sauver ce qui peut l’être.

Mais même si à la reprise, Barnes scotche Mallory, c’est bien Etzella qui repart de l’avant avec un 10-2. Bien sûr, Gavin Love fait tourner mais l’efficacité défensive nordiste reste la même. Face à un adversaire forcément touché psychologiquement après ce qui s’est passé lors des vingt premières minutes. Une première mi-temps de haute volée, une seconde tout en gestion, Etzella se qualifie pour une nouvelle finale. En face, l’apprentissage de la Coque a été très compliqué pour Gréngewald. Reste à espérer que cette correction ne laissera pas trop de traces en championnat où Patrick Arbaut et ses coéquipiers sont encore en course pour les dernières places en play-offs.