À l’aube de la nouvelle saison de Nationale 1, le Basket Esch veut confirmer qu’il fait bien partie des meilleures formations du pays.
Les joueurs eschois, capables du meilleur comme du pire, espèrent franchir un nouveau palier. Et s’installer durablement dans le haut de la hiérarchie de la Nationale 1.
Depuis son retour au sein de l’élite, il y a deux saisons, les basketteurs eschois se sont installés dans la première partie de tableau. Une première saison avec une fin de parcours incroyable pour arracher une place au Final Four et l’an passé, une place en demi-finale qui se dérobe pour un demi-point au profit d’Etzella.
Le Basket Esch, s’il n’est pas encore au niveau d’un Dudelange ou d’une Amicale, se fait petit à petit un nom dans le monde du basket luxembourgeois. Et cette saison encore, les Lallangeois auront à cœur de prouver leur valeur.
Par rapport à la formation de l’année dernière, très peu de changement puisque Cilo Latinovic, qui avait avantageusement remplacé Jibril Hodges, a été conservé. À ses côtés, on devait retrouver Donald Rutherford, mais ce dernier s’est malheureusement blessé et il a fallu rapidement trouver une solution de remplacement. C’est donc Jahmar Thorpe qui a été choisi.
«Un bon feeling»
Sinon, Franck Mériguet s’appuiera sur le même noyau de joueurs, on retrouvera donc les frères Biever, Patrick Arbaut ou encore Alex Rodenbourg et le bon vieux Stefan Svitek à l’intérieur, sans oublier l’arrière Eric Kesseler ou le shooteur Tom Donnersbach.
La petite nouveauté, c’est que deux cadets sont intégrés à l’équipe première. Si le nom de Julien Lessel ne dit pas forcément grand-chose, en revanche celui de Ben Kovac n’est pas inconnu des amateurs de basket. C’est en effet lui qui a l’habitude d’affoler les compteurs lors des grands championnats internationaux de jeunes. Celui qui est présenté comme l’avenir du basket au Grand-Duché, rien que ça, sera forcément l’une des attractions de ce championnat.
Avant le début des grandes manœuvres, Pit Biever se montre plutôt confiant : « J’ai un bon feeling. Parce qu’on se connaît depuis longtemps et parce qu’on a gagné en expérience. Avec Cilo, on a un joueur pro qui sait exactement ce qu’il doit faire. Notre nouvel Américain est très costaud. Franck est un coach qui connaît bien le championnat et tout le monde est en bonne santé! »
Pour le Basket Esch, l’ambition sera de faire au moins aussi bien que l’an passé. Et une fois en play-offs, les coéquipiers de Patrick Arbaut devront faire preuve de rigueur. Et de constance. Qui leur font parfois défaut : « On doit rester positifs, même après une défaite », indique quant à lui Joé Biever.
Esch, qui a habitué à souffler le chaud et le froid, est capable du meilleur comme du pire. Reste à voir quel visage offriront les Lallangeois cette saison.
Romain Haas