Le Basket Esch, battu au premier match, va tenter de battre les Musel Pikes, ce dimanche à la maison.
À l’issue de la phase aller, le Basket Esch est dans les temps. Avec 5 victoires pour 4 revers, les hommes de Franck Mériguet sont solidement installés à la quatrième place du championnat.
Et même s’ils ont bouclé les neuf premières rencontres avec une défaite, on ne peut plus logique, contre l’Amicale, les Eschois savent qu’ils ont ce qu’il faut pour se mêler à la lutte pour le top 6.
Ce dimanche, le premier match retour les verra accueillir les redoutables Musel Pikes. Les Mosellans, presque parfaits en début de championnat, à l’exception d’un accroc difficilement compréhensible devant Contern, mais qui restent sur un lourd revers contre le T71. Il faut dire qu’avec un seul Américain, Clancy Rugg étant blessé, la tâche s’annonçait compliquée.
Svitek suspendu au moins ce dimanche
Même s’il se dit remis, le joueur américain des Musel Pikes risque de ne pas avoir le feu vert de la part de son coach, Frank Baum. Il se pourrait donc que les visiteurs se présentent avec le seul Jarmar Gulley, transformé en arme fatale du côté de la Moselle : « Il tourne à plus de 28 points de moyenne. C’est lui le danger numéro un », confie le technicien eschois.
Face à ce qui est à nouveau certainement le meilleur collectif du pays, le Basket Esch va se présenter avec un effectif diminué. Très bon depuis le début de la saison, Alex Rodenbourg tiendra bien sa place, malgré une fracture à l’orteil contractée chez lui, en début de semaine.
La gâchette Tom Donnersbach est out pour trois mois en raison d’un problème au genou. Et l’autre mauvaise nouvelle est venue de Stefan Svitek. À la différence du premier match, où il était absent à cause de pépins physiques, le vétéran slovaque va rater à nouveau le match des Pikes à cause d’une disqualifiante : « Il a pris une faute technique parce qu’il a envoyé le ballon en direction de Billy McDaniel, qui lui avait fait la même chose l’an passé en plus violent et qui n’avait rien eu. Et là, il prend une technique. Par la suite, il fait un doigt d’honneur, forcément impardonnable et il prend une disqualifiante », résume Franck Mériguet.
Un succès permettrait à Esch de revenir à hauteur de leur adversaire du soir. Mais la mission sera ardue à n’en pas douter.
Le Quotidien