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[Basket] Esch, sans pitié pour la Résidence


Cette fois, Dean Gindt et la Résidence se sont heurtés face à un mur infranchissable : celui du Basket Esch. 

Le Basket Esch a humilié la Résidence, invaincue depuis six mois mais privée de Malcolm Kreps, mercredi soir. Le champion sortant pulvérise l’actuel leader du championnat (101-63).

C’était le choc de cette 15e journée de championnat, qui se déroule en milieu de semaine, sur deux jours. D’un côté, un Basket Esch, champion en titre, de l’autre, la sensation de ce championnat, le promu walferdangeois qui restait sur pas moins de dix victoires de suite. Et qui, avant ces retrouvailles, comptait deux points d’avance sur un trio de poursuivants.

Mais ça, c’était avant. La dernière fois que les hommes d’Alexis Kreps avaient mordu la poussière, c’était il y a six mois, presque jour pour jour face au… Basket Esch. Si Yannic Hoek avait dit son espoir de ne pas chuter une deuxième fois en autant de matches contre le même adversaire, c’était compter sans la volonté des hommes de Sylvain Lautié de montrer qui était vraiment le patron. Les Eschois abordent une série cruciale avec, après la Résidence mercredi, un déplacement périlleux au Deich dimanche puis la réception du T71, deux équipes qui ont battu Esch au match aller.

Sans Kreps,
ça marche moins bien

Et hier soir, à domicile, après cinq premières minutes équilibrées, les locaux se sont échappés au score sous l’impulsion du trio Jackson-Cartwright, Rugg et Pit Biever. Tant et si bien qu’à l’issue du premier quart, le Basket Esch compte déjà huit points d’avance et encore, grâce à Yannic Hoek qui réduit l’écart d’un missile longue distance à 2″ du buzzer. Mais la machine eschoise était sur les rails. Et rien n’allait pouvoir la stopper. Les points s’enchaînent, les paniers aussi et l’écart grossit au fil des minutes. Il faut dire que Walferdange doit composer sans sa pépite, Malcolm Kreps, qui n’entrera pas en jeu. Du coup, le capitaine Tom Konen, habitué à sortir du banc, le remplace dans le cinq de base… mais sans parvenir à tirer son épingle du jeu. Le choc accouche d’une souris. Le Basket Esch humilie une Résidence qui n’avait pas les moyens de résister.

R. H.

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