LBBL (2e journée) Parmi les favoris sur le papier, le Basket Esch doit déjà composer avec des soucis physiques au sein de son effectif.
Sur le papier, le Basket Esch est certainement un des principaux candidats aux titres. Mais, dans les faits, ce n’est que très rarement que Franck Mériguet peut compter sur un effectif au complet. La saison dernière, l’équipe, auteure d’un superbe début de saison, avait ensuite reculé au classement après avoir dû se passer pendant plusieurs matches de piliers de son équipe. Et Jordan Hicks, qui ne s’était jamais remis d’un méchant covid, avait finalement été remplacé par Steven Green, pas pour rien dans la victoire en Coupe, le premier «vrai» titre des Lallangeois.
Souvent confrontés à des pépins de ses joueurs par le passé, l’exercice 2022-2023 a démarré sous les mêmes mauvais auspices pour Joe Biever et ses coéquipiers. C’est simple, on ne compte plus les problèmes des uns et des autres depuis la reprise, au cœur de l’été au mois d’août : Alex Rodenbourg s’est cassé deux côtes lors d’un match amical et n’a pas joué depuis. Il est incertain pour dimanche.
Thomas Grün, la recrue-phare de l’intersaison s’est blessé à la cheville puis à l’épaule mais il va désormais mieux. L’intérieur Jeffrey Monteiro Neves s’est quant à lui blessé à la jambe et n’a pu s’entraîner avant vendredi dernier. Il avait pu participer à la rencontre de samedi, mais il est tombé malade par la suite et lui aussi est incertain. On passe sur des petits bobos aussi pour Clancy Rugg…
Y a-t-il eu un problème au niveau de la préparation? Le coach eschois balaie l’idée d’un revers de la main : «Non. On fait très attention à la phase de préparation. C’est juste de la malchance.» Une sacré déveine, à tel point qu’on pourrait même se demander si le marabout de Paul Pogba n’a pas fait un petit crochet par le Luxembourg…
Si certains sont incertains, Jordan Hicks est pour sa part sûr de ne pas être sur le parquet, dimanche face au Sparta. Samedi, lors de la défaite contre l’Arantia, il n’a joué que… 12 minutes. Victime d’ischios qui sifflent, il avait tenu à tenter le coup mais avait dû renoncer. Et des examens pratiqués en début de semaine ont été sans appel : écarté des parquets pendant quatre à six semaines.
Le club a dû rapidement réagir et a donc fait appel à une vieille connaissance du championnat, Prince Foster, qui a évolué quatre ans du côté du Telstar : «On cherchait un joueur qui connaît le championnat et qui était disponible. On s’est renseignés sur Prince. Il connaît parfaitement la ligue et puis sur le plan humain c’est quelqu’un qui s’intègre très bien dans le groupe.
Quant au plan basket, il a un profil complet. Il peut tout faire. Et surtout défendre et prendre des rebonds, ce qui est intéressant pour un arrière», explique Franck Mériguet. Malheureusement, il ne sera pas encore qualifié pour ce week-end. Et c’est donc avec le seul Clancy Rugg comme pro que les Eschois joueront dimanche.
Tout partira de la défense
Qu’on ne parle pas au technicien de statut de favori : «C’est bien qu’on nous mette dans cette position. Mais si on regarde bien, plusieurs équipes peuvent le revendiquer. Le cinq de Walferdange a de l’allure. Dudelange également. Le Sparta a terminé premier la saison dernière. En fait, je ne m’occupe pas trop de cette question de statut. Tout ce que je demande, c’est de m’entraîner et de jouer avec tout mon effectif. Ensuite, on pourra commencer à discuter. Maintenant, ce n’est que le début de saison. On ne va pas s’exciter non plus. Il vaut mieux que ça nous arrive maintenant plutôt qu’en fin de saison.»
Dimanche, le premier match de la saison sera face au Sparta. Bien sûr, l’objectif sera de gagner : «On va évidemment préparer ce match dans ce sens. On joue à la maison. Si on joue notre jeu, avec une grosse défense et qu’on imprime notre rythme en attaque, ce sera déjà bien. On a les joueurs pour. On verra bien ce que ça donne.»
Et de préciser : «On est dans la première phase du championnat. Elle est faite pour se jauger. Regarder les adversaires. Trouver son rythme et son jeu. On attend les premiers matches pour voir le niveau des équipes. Ça va être disputé pour les huit premières places.»
En ce sens, un premier succès permettrait à Esch de lancer sa saison : «Si on se réfère à la saison dernière, le Sparta est très fort quand il est en confiance offensivement. Le danger peut venir de partout. Défensivement, ça peut être costaud aussi. Pour battre Bertrange, il faut faire un match complet. Presque parfait. On n’a pas le droit d’avoir de trous d’air. L’année dernière, on avait la meilleure défense. Il faut retrouver ça très rapidement.»