[8e de finale] Le tenant du titre est déjà dehors. La faute à des Musel Pikes qui ont maîtrisé leur sujet (91-71).
Ce match avait tout l’air d’une finale avant l’heure. En effet, entre les Mosellans et les joueurs de la Forge du Sud, on ne peut s’attendre qu’à un gros combat. Et quoi qu’il se passe, un des favoris allait tomber, en ce mercredi soir, du côté de Stadtbredimus.
Les acteurs, en entrant sur le parquet, en sont parfaitement conscients. Et d’entrée, les hostilités sont lancées par Ruffato, chaud comme jamais en début de partie, qui inscrit trois missiles longue distance d’affilée et pointe à neuf points en moins de deux minutes. Les locaux répliquent du tac au tac et le décor de ces huitièmes de finale est planté, car après l’agression sur le panier mosellan de la part de Ruffato, c’est de l’autre côté que ça se passe avec la main droite habile de Kox, qui réplique avec onze points en moins de cinq minutes de jeu.
Rarement on a assisté à des débuts aussi faramineux. Mais entre deux des meilleures formations du championnat, on ne pouvait s’attendre à autre chose. Aucun moment de répit, dès que le chrono est lancé, les joueurs partent sur un rythme effréné à l’attaque. À peine le temps de se replacer en défense qu’il faut déjà organiser la transition en attaque. Et à ce petit jeu, ce sont bien les Mosellans qui dominent ce premier quart en l’emportant avec huit points d’avance.
Schumacher lance le deuxième quart à la Ruffato, avec un missile à trois points. Kox lui réplique, mais Stephens remet son équipe sur les rails du retour avec quatre points importants de suite.
Les Mosellans ne tremblent pas
Dans ce match, les espaces sont chose rare dans les défenses. Car s’il y a bien une chose qui a fait la force, au fil des années, de ces deux équipes, c’est bien leur capacité à être agressives et rugueuses en défense.
Mais Dudelange n’est pas vraiment au mieux, car quand Kox inscrit son septième panier à trois points en 17 minutes de jeu, le multiple titré du Luxembourg pointe à onze unités. Avec déjà 52 points dans la musette à la pause. Dont presque la moitié a été inscrite par Kox, au four et au moulin avec déjà 23 points, 2 rebonds et 2 passes. Au retour des vestiaires, on repart de plus belle avec Martin et Welter de loin, imités par Ruffato de l’autre côté. Encore lui, car avec ses dix-huit points, il est le seul à permettre à Dudelange de garder la tête hors de l’eau.
Malchance pour les Mosellans, un de leurs hommes à tout faire écope de sa quatrième faute, et même sans Gulley, les joueurs de Frank Baum parviennent à s’en sortir. Et entament avec treize points d’avance.
Solidement installés aux commandes du match et même si tout est possible en basket, à l’instar de ce que les Pikes avaient fait en remontant un écart de 26 points en un quart temps, les coéquipiers de Jean Kox ne trembleront pas. Ils éliminent le T71 de la course à la Coupe. Et ce sont bien eux qu’on retrouvera pour les quarts de finale !
De notre correspondant Alexandre Adam