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[Basket] Contern, sans contestation


Gilles Weis et Contern ont construit leur succès au retour des vestiaires. (Photo : jeff lahr)

13e JOURNÉE EN ENOVOS LEAGUE Si le premier match entre Contern et le Sparta avait été serré, cette fois, il n’y a pas eu photo!

Quatre jours après sa défaite contre la Résidence, le Sparta se déplace sur le parquet de Contern, qui ne compte qu’un point de plus que son adversaire et qui avait battu Bertrange à l’aller d’un tout petit point. En clair, une victoire permettrait aux joueurs de Karl Abou Khalil de repasser devant au classement.

La première bonne nouvelle du soir est le retour de Yannick Verbeelen, qu’on n’avait plus vu depuis la défaite contre Heffingen. Annoncé pourtant out pour les deux derniers matches de l’année, l’international est bien sur le banc. En tenue. Prêt à bondir pour aider ses coéquipiers.

Mais le début de match sera compliqué pour les visiteurs, puisque, après trois minutes seulement, Lenell Henry écope déjà de sa deuxième faute personnelle, obligeant le coach bertrangeois à le remplacer par Tom Germeaux. Et le Sparta a également des problèmes à gérer avec une attaque de feu menée par Tyrell Sturdivant, Prince Foster et Riley Grigsby… qui, heureusement pour Bertrange, n’est pas en réussite en ce début de rencontre. Si bien qu’au bout de dix premières minutes assez décevantes au niveau de l’intensité, le score n’est que de 15-10.

On attend mieux pour la suite. Et d’entrée, Sturdivant et Foster relancent les hostilités pour Contern alors que Verbeelen, de son côté, tente de limiter la casse. Mais petit à petit, les hommes de Gabor Boros creusent l’écart. Et quand Gilles Weis plante un missile longue distance après un peu plus de deux minutes, leur avance passe à +11 (25-14, 12e). Les visiteurs, sentant le danger, réagissent et, par l’intermédiaire d’un panier de Henry, d’un trois points de Tyler Millin et de deux points supplémentaires de Verbeelen, qui passe en revue toute la défense conternois, reviennent à seulement quatre points. Le Sparta est dans un temps fort, alors que Contern n’y arrive plus.

Clairement, le retour de Yannick Verbeelen donne une autre envergure à la formation bertrangeoise et c’est lui qui permet aux visiteurs de se relancer totalement, puisque les deux équipes sont à nouveau à égalité (31-31) à une minute et demie de la pause. Dans ce deuxième quart, les coéquipiers de Victor Stein ont mis l’énergie nécessaire et fait pratiquement jeu égal avec leur adversaire. Qui rentre toutefois aux vestiaires avec quatre petits points d’avance (37-33), grâce à un ultime panier de loin signé Mathieu Arendt.

Accélération décisive après la pause

Tout est à refaire pour les deux formations. Et c’est Yannick Verbeelen, décidément inarrêtable, qui permet aux siens de recoller à un petit point grâce à un tir à trois points dans le corner. Dans la foulée, Christophe Mertzig lui réplique. Mais la rencontre manque de rythme. Il y a un énorme déchet des deux côtés. Il n’y a qu’à regarder les statistiques à la mi-temps : 14 tirs réussis sur 36 pour Contern, 13 sur 35 pour Bertrange.

Mais, comme au deuxième quart, Contern reprend un petit matelas, si bien que sur un nouveau panier de Mertzig après six minutes, les joueurs de l’Um Ewent repassent à +12. Depuis la reprise, les locaux affichent un nouveau visage et, grâce à un 26-11 dans ce troisième quart, ils abordent les dix dernières minutes avec une belle avance (63-44). Le dernier quart sera du même acabit. Et même s’ils n’étaient vraiment pas dans une grande soirée, les Conternois ont assuré l’essentiel et peuvent lorgner le top 4. Il leur reste un ultime match, mercredi, face à la Résidence, en pleine confiance actuellement, pour terminer l’année en beauté.

Pour le Sparta, c’est une nouvelle défaite, avec seulement 58 points inscrits. La pause va faire du bien. Max Logelin et compagnie recevront, quant à eux, les Musel Pikes pour un match où la victoire sera obligatoire. Avant de prendre du repos. De recharger les batteries. Et, pourquoi pas, de réfléchir éventuellement à quelques changements au sein de l’effectif.