Grâce à leur victoire face à Grégenwald, les Conternois restent au sein de l’élite. Et espèrent s’y installer.
L’an passé, Contern avait vécu une saison galère. Mais cette saison, les Conternois n’ont pas fait mieux, démarrant leur saison par un vilain 0-6. Une nouvelle fois, c’est le poste de l’Américain qui a posé problème, avec un Peterson qui n’a pas donné satisfaction. Et qui a mis du temps à être viré : «Depuis que Ravern est arrivé, ça a tout changé», constate René Wolzfeld, l’un des historiques du club. «Si on l’avait changé plus tôt, on aurait peut-être pu compter une ou deux victoires de plus. Et dans ce cas, c’est un autre championnat.»
Effectivement, quand on voit que le Sparta s’est qualifié pour les play-offs avec seulement sept victoires, il y a de quoi nourrir des regrets.
Mais finalement, alors que Contern abordait les play-downs en position de lanterne rouge à l’issue de la saison régulière (3-15), les hommes de Helge Patzak ont su élever leur niveau de jeu et remporter 9 de leur 12 matches pour le maintien. Dont le dernier, ce week-end, face à Gréngewald, qui leur a permis de signer un nouveau bail au sein de l’élite.
Et pourtant, c’était mal parti, puisqu’au bout de quatre minutes, un des Américains a écopé d’une disqualifiante. «Mais les Luxembourgeois ont réussi à élever leur niveau de jeu. On a notamment vu Steve Kuhlmann et Alain Gengler réaliser un très bon match», se réjouit encore René Wolzfeld.
Tout le monde est impliqué
En clair, Contern ne se résume pas à deux Américains et la paire Birenbaum-Wolzfeld : «Le coach a comme philosophie de faire jouer à chaque fois 10 à 12 joueurs. C’est un avantage pour nous, car tout le monde est impliqué et a sa chance. Quand on voit que Soleuvre ne joue qu’avec six ou Walfer avec seulement sept, c’est un plus pour nous.»
Effectivement, on constate que tout le monde est impliqué dans le match. Et quand on regarde les statistiques d’un Alain Gengler, on constate que le jeune intérieur tourne à une dizaine de points de moyenne et plus de 20 minutes de présence sur le parquet : «En perdant Chris Jones, on avait perdu un de nos meilleurs joueurs. Pour cela, je crois que le coach a pris la bonne décision pour former une équipe avec des joueurs dans lesquels il croyait», indique Alain Gengler. Et d’ajouter : «Je savais que j’aurais plus de temps de jeu que l’année dernière. Je crois que c’était bien personnellement, même si ça peut être encore mieux.» Pour René Wolzfeld, Contern est une belle équipe qui peut sans problème rivaliser avec des formations comme le Sparta ou la Résidence. Et l’an prochain, elle aura son mot à dire.
Romain Haas