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[Basket] Clancy Rugg : «Le Luxembourg, c’était parfait pour moi !»


De toute évidence, Clancy Rugg se sent vraiment bien au Luxembourg ! (Photo Luis Mangorrinha)

Pour cause d’équipe nationale, la deuxième journée de la deuxième phase se déroule ce mercredi soir. Clancy Rugg, nouveau Luxembourgeois, et Esch affrontent le Racing.

Récemment, vous venez d’obtenir votre passeport luxembourgeois. À partir de quand vous est venue cette idée?

Clancy Rugg : J’ai commencé à y penser quand ma femme et moi avons eu notre fils. Car ce serait un très gros avantage pour lui de grandir en tant que Luxembourgeois. Donc, je pense que cela fait deux ou trois ans.

Quelles sont les conditions qu’on vous demande pour obtenir cette nationalité?

Il faut vivre et travailler au Luxembourg depuis cinq années. J’ai aussi dû passer un examen de langue.

Que connaissiez-vous du Luxembourg avant d’y arriver?

Le Grand-Duché était ma première destination en sortant de l’université et je dois dire que quand mon agent m’a appelé pour me dire que j’allais jouer au Luxembourg, j’avoue que je ne savais pas du tout de quoi on parlait. J’ai dû aller faire une recherche sur Google pour en savoir un peu plus.

À quoi vous attendiez-vous en arrivant ici, avez-vous été surpris?

En fait, je me suis rendu compte que c’était très ressemblant à l’endroit d’où je venais (NDLR : le Vermont) : un petit pays très joli avec beaucoup d’espaces verts qui entourent de petites communes proches de grandes villes. Ça paraissait parfait pour moi! C’est toujours compliqué de tirer des plans sur la comète en tant que joueur de basket pro, mais je peux vous dire que ma famille et moi sommes très heureux ici.

C’était vraiment un long processus, mais je suis ravi d’avoir enfin ce passeport

Et maintenant, vous avez votre passeport!

Oui. Je peux vous dire que c’était un grand soulagement et une grande excitation. C’était vraiment un long processus, mais je suis ravi d’avoir enfin ce passeport. Et j’ai hâte de pouvoir aider l’équipe nationale lors des prochains matches. Je tiens d’ailleurs à remercier la FLBB et le staff de l’équipe nationale pour leur soutien.

Vous avez déjà connu l’équipe nationale lors des JPEE. Ça a été une belle expérience pour vous?

Absolument. C’était une expérience géniale. Tout le monde m’a beaucoup aidé, était très positif et avait une grande envie de gagner, tout cela a eu un impact bénéfique sur moi.

Et après les JPEE, vous êtes désormais autorisé à jouer les compétitions FIBA. Le seul bémol, c’est qu’en tant que joueur étoile, qui a donc changé de nationalité, vous ne pourrez pas jouer en même temps que Xavier François?

Je suis ravi de pouvoir faire partie de l’équipe nationale. Effectivement, lors des compétitions FIBA, on ne peut pas avoir qu’un seul joueur naturalisé, c’est dommage car j’ai vraiment adoré jouer avec Xavier au Monténégro. Il a apporté beaucoup de dureté lors de ces matches. On s’entend bien sur et en dehors du parquet.

Avant de débuter la semaine prochaine avec la Slovaquie et le Kosovo, vous allez d’abord jouer la deuxième journée de la deuxième phase du championnat. Ce sera face au Racing, alors que vous êtes d’ores et déjà assuré de participer au Final Four. Avez-vous envie d’aller chercher la première place des Musel Pikes?

En tout cas, nous allons essayer, comme toujours de gagner tous nos matches, à commencer par le Racing ce mercredi. Après, avoir la première place n’est pas une fin en soi. On veut simplement pratiquer notre meilleur basket pour bien préparer le prochain tour. Si nous y parvenons, quelle que soit notre place, je suis confiant sur nos chances d’aller de l’avant.

Entretien avec notre journaliste Romain Haas

3 Non-JICL, l’Amicale fait machine arrière

Dans un message Facebook, dans lequel il faisait référence à l’article paru dans Le Quotidien mardi et intitulé «La faim justifie-t-elle tous les moyens?», le club de l’Amicale a indiqué avoir décidé de désormais jouer la suite de la saison avec seulement deux joueurs non-JICL, histoire de mettre fin à toute polémique et «en espérant que ça inspire d’autres clubs de faire de même». Et d’ajouter : «À l’Amicale Steinsel, un travail exemplaire a été effectué depuis des années chez les jeunes et le club est connu pour former des joueurs talentueux. Nous sommes certains que, même si nous devions passer par la Nationale 2, l’Amicale retrouvera les sommets à l’avenir. En attendant, nous plaçons toute notre confiance dans le roster actuel. Ce mercredi, à Larochette, nous aurons une belle opportunité de revenir au classement. Que tout le monde vienne nous supporter.»

Steinsel a donc décidé de prendre ses responsabilités et de faire confiance à ses joueurs. À n’en pas douter une décision qui honore le club et qui fera plaisir à tout le monde. Y compris à ses joueurs dont certains nous avaient dit, on le rappelle, qu’ils préféraient descendre avec deux non-JICL plutôt que de se maintenir à trois. On imagine que leur motivation sera au top pour cette mission maintien!