Catherine Mreches se montre confiante avant l’ultime affrontement contre Gréngewald.
Vous attendiez-vous à ce que cette finale aille en cinq matches ?
Catherine Mreches : Normalement, on n’était pas les favorites. Mais on veut gagner tous les matches. Et on est contentes d’en avoir encore un à jouer.
Vous avez démarré la saison timidement mais maintenant vous pouvez viser le doublé. Comment l’expliquez-vous ?
Le début n’était pas facile. Je revenais de blessure. Shay avait eu son bébé. Il fallait du temps pour s’organiser en tant qu’équipe. En début de saison, on a mal joué mais on en a tiré des leçons. On a continué à apprendre. C’est maintenant que les matches comptent. Et on est présentes.
Diriez-vous que vous êtes au top actuellement ?
Oui. Même s’il y a toujours des choses qu’on peut améliorer mais je pense que le dernier match était vraiment très très bon. On a joué ensemble en attaque comme en défense. On peut être fières de cela.
La pression est sur elles
Ce dernier match se déroule à Niederanven. Est-ce un véritable avantage pour Gréngewald ?
Au contraire. Je trouve que c’est un avantage pour nous. Car la pression est sûr elles. Elles ont fait une superbe saison, sans perdre un seul match en saison régulière, c’est vrai. Mais les do or die, c’est notre truc. On l’a montré en coupe, en demi-finale et en finale et en play-offs contre le Sparta.
Est-ce un match particulier du fait que c’est le dernier d’Ehis, Nadia et Jérôme ?
Oui. Et terminer en rapportant le trophée à Dudelange, ce serait parfait. Maintenant on ne doit pas oublier que c’est aussi un match de basket comme un autre. On doit le jouer. Le gagner. Et après il sera bien temps de remercier tout le monde.
Quelles seront les clefs du match ?
Bien jouer ensemble en défense comme en attaque comme samedi. Si on y parvient, je pense qu’on a beaucoup de chances de gagner jeudi. Maintenant, les deux équipes se connaissent par coeur. C’est celle qui le voudra le plus qui l’emportera. Ce n’est pas une question de tactique ou de technique. Mais d’envie. D’attitude. Le moindre petit détail comptera. Un lancer franc raté. Un petit steal. Toutes les petites choses qui peuvent faire la différence.
Peut-on dire que, quoi qu’il arrive, votre saison est déjà réussie ?
Non. Bien sûr on a gagné la coupe mais je ne veux pas comparer avec le championnat. En début de saison, l’objectif c’était le doublé. Et on va tout faire pour y parvenir.
Quel est votre état d’esprit ?
Nous sommes prêtes.