Nous avons profité de la venue de Besançon à Metz pour rendre visite à Ben Kovac, blessé mais présent. Il donne de ses nouvelles.
Comment allez-vous?
Ben Kovac : Ça va. Je me suis blessé à l’entraînement (NDLR : mercredi, il y a deux semaines) et je me suis déchiré les ligaments de la cheville gauche. Depuis ça évolue bien, je peux bouger, je peux même courir alors que je ne dois pas. Les kinés m’avaient parlé de 4 à 6 semaines d’arrêt mais si tout se passe bien, ça peut aussi aller plus vite. Le but, c’est de revenir le plus tôt possible pour aider mon club et aussi l’équipe nationale (NDLR : qui joue le 27 novembre face à la Roumanie).
Vous pouvez vous entraîner?
Non. Mais je m’entraîne à côté. Je suis un traitement avec le kiné tous les jours, je travaille mon cardio avec le préparateur physique, des abdos, de la piscine. On a à notre disposition de très bonnes infrastructures dans le club.
Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois en France?
Je suis très content de mon rôle. Avec l’Américain et les deux anciens du club, dont le capitaine qui est désormais blessé jusqu’en décembre, nous sommes les principales options offensives. J’ai beaucoup de liberté en attaque, le coach me donne énormément de confiance. Après, je savais que le niveau serait costaud. C’est très physique. Il n’y a que deux étrangers, mais les Français veulent se montrer pour aller en Pro B. Et tous les matches sont compliqués, même contre la lanterne rouge.
Sur un plan sportif, après un très bon début, vous êtes davantage à la peine?
Oui. On a surpris tout le monde en gagnant trois de nos quatre premiers matches. Mais après, le capitaine s’est blessé, il a été opéré du doigt, ensuite je me suis blessé. On a perdu plusieurs matches de suite alors qu’on était encore devant à quelques minutes de la fin. Maintenant, on est à cinq matches perdus de suite (NDLR : désormais six après Metz). On perd un match, puis un second, tu as un peu moins de confiance et ça s’enchaîne. Mais on espère vite se reprendre. La saison est encore très longue.
Depuis le début de ma carrière, j’ai dû rater cinq matches
Comment vivez-vous cette situation? Vous gardez le moral?
Honnêtement, ce n’est jamais facile d’être blessé. Depuis le début de ma carrière, j’ai dû rater en tout et pour tout cinq matches et là ça fait déjà trois que je manque. Ce qui fait encore plus mal, c’est que ce sont des rencontres contre des adversaires de notre niveau sur le papier. J’essaie de rester positif. Je travaille pour revenir le plus vite possible. Mais je me dis que si un jour je subis une grave blessure, ce sera très compliqué mentalement.
Et la vie à Besançon, ça se passe comment?
Mieux qu’en Slovaquie et qu’aux Pays-Bas. Je peux aller boire un verre, aller manger un morceau. Il y a la Citadelle, le centre-ville pour le shopping. Il y a des choses à faire, c’est très agréable.