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[Basket] Ben Kovac : «Je sais que j’ai le niveau»


C’est très motivé et souriant que Ben Kovac se prépare à faire ses grands débuts en Elite 2. (Photo : alm)

ÉLITE 2 Après une brillante saison à Besançon en NM1, Ben Kovac entame, demain, la saison en D2 française avec l’ALM Evreux. L’international luxembourgeois n’a pas peur de relever ce nouveau défi.

Comment allez-vous?

Ben Kovac : Bien. Ici, tout se passe bien. On a une belle équipe. Très jeune. Très motivée. Une équipe de bosseurs. Il y a une très bonne cohésion. Cela fait plaisir de voir que tout le monde se donne à fond. On manque un peu d’expérience. Pour tout dire, je suis le troisième plus âgé. Il y a même des joueurs qui m’appellent l’ancien. Alors que je n’ai que 25 ans.

Comment se passent ces premières semaines à Evreux?

C’est une petite ville qui vit basket. Avec des spectateurs qui se sont déplacés pour les matches amicaux. On s’attend à ce que la salle soit bien pleine pour le premier match, vendredi. On a nos propres vestiaires, notre propre salle avec une salle de muscu. Pas besoin d’en chercher une ailleurs. Et la salle est juste pour le basket. On ne doit pas la partager avec des équipes d’autres sports, comme c’était le cas à Besançon par exemple.

Comment se passe l’entraînement? 

C’est un peu comme en Slovaquie. Généralement, on a un bloc de 3 heures le matin avec vidéo, 2 heures d’entraînement basket et on enchaîne avec la muscu. Les espoirs s’entraînent avec nous. Et l’après-midi, c’est off ou on fait du travail individuel en basket ou en muscu. Si on fait trois jours de suite, j’essaie d’y aller au moins une à deux fois. On a un assistant coach très engagé, qui te prépare des exos. Pour la muscu, c’est à la salle, sinon notre coach a une salle de muscu chez lui.

Le coach me donne beaucoup de confiance

Comment s’est passée la préparation?

Très bien. J’ai vraiment beaucoup bossé cet été et à un moment j’étais bien cuit. Avec l’équipe, on a fait un week-end de cohésion à Center Parcs. Piscine, paintball, paddle, loup-garou. C’était très sympa. On a fait sept matches de préparation et j’ai plutôt bien joué. Ça s’est bien passé.

Quel est votre rôle au sein de l’équipe?

Le coach (NDLR : Marc Namura) me donne beaucoup de confiance (NDLR : il est même capitaine). Quand j’avais discuté avec lui, il m’avait expliqué que j’aurais un grand rôle. Qu’avec le Canadien (NDLR : Sean Miller-Moore, le seul joueur, hormis Ben Kovac, qui n’est pas français) et le poste 5 Yvan Ouedraogo (NDLR : français mais considéré comme joueur Cotonou), nous serions les trois joueurs majeurs de l’attaque. Donc, si j’ai un tir ouvert, je dois le prendre. Dans le jeu, les sept premières secondes sont pour nous. Et si on n’arrive pas à trouver un tir, on joue nos systèmes. Mes coéquipiers et le coach m’ont dit que j’étais comme un ancien, qui a joué en sélection, en Coupe d’Europe, qui est dans sa sixième saison pro. Je dois me servir de cette expérience à mon avantage. Et je n’ai aucun souci avec cela.

Vous avez donc à peu près les mêmes responsabilités que l’an passé, à l’échelon inférieur?

Je ne veux pas paraître arrogant, mais je sais que j’ai le niveau pour jouer en Pro B (NDLR : devenu Élite 2 cette saison). Je suis pro depuis des années. Je suis allé en N1 pour me montrer sur le marché français. Et le but, c’est de continuer sur le même chemin. Même si le niveau n’est pas le même. On l’a bien vu en Coupe de France, où on avait cinq ou six joueurs à plus de 10 points.

Et de votre côté, vous avez commencé votre carrière à Évreux par un panier à trois points avec la faute!

Ce n’était pas un match facile. On jouait à Chartres contre une équipe qui était tombée en N1. Qui a un gros budget. Pour eux, c’était un match très important, il y avait beaucoup de monde. Ils ont débuté avec 7 pts d’avance. Mais on a très bien démarré et en 1’30«  il y avait 7-8. Par la suite, ils sont revenus. On a eu des problèmes de faute. Le poste 4 nous manquait et j’ai même dû jouer en poste 4. C’était un peu chaud, mais on a bien géré la fin du match et on a gagné!

On peut surprendre

Vendredi, c’est le début de la saison en Élite 2. Qu’attendez-vous de cette saison en D2 française?

Tout le monde dit « maintien, maintien ». Mais on ne va pas dire dès le début de la saison qu’on va jouer le maintien. Il faut toujours être positif. On ne va pas non plus dire qu’on va jouer les play-offs ou la montée.  L’an passé, le club s’est maintenu à l’avant-dernière journée du championnat. Mais c’est le club qui a la plus grande longévité en Pro B et qui était même monté en Pro A. Et avec notre équipe et notre esprit d’équipe, on peut surprendre. C’est bien d’avoir le rôle d’outsider. Après, c’est un autre niveau. Il faudra voir comment je vais m’adapter à ce nouveau championnat.

Que pouvez-vous nous dire sur Quimper?

C’est une équipe qui vient de NM1. Qui a recruté pas mal de joueurs qui faisaient partie des meilleurs en NM1 l’an passé. On va essayer d’assurer le premier match à la maison et de commencer par une victoire.

Une saison réussie, ce serait quoi?

Déjà atteindre les buts de l’équipe. Et sur un plan personnel, pouvoir me dire que j’ai fait tout ce que je pouvais. Ne pas avoir de regrets. Je suis là pour aider l’équipe au maximum. Continuer à progresser. À m’améliorer. Je veux être un joueur encore meilleur. Plus efficace.

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