MEILLEUR SPORTIF DE L’ANNÉE Sans surprise, l’athlète a logiquement été plébiscité par les votants.
Son sourire carnassier, ses cheveux roux, son style à part voire une certaine désinvolture qui ne doit en aucun cas être prise pour de la nonchalance : Ruben Querinjean, c’est tout ça.
Et cette année 2025 était son année. L’an passé, il avait surpris tout le monde en s’invitant sur la plus grande scène de toutes, les JO, après avoir progressé de manière incroyable sur le 3 000 m steeple.
Mais cette année, l’élève de Thomas Vandormael avait annoncé la couleur : «Le but, c’est de me qualifier pour les championnats du monde directement!»
Seulement, le garçon a plusieurs cordes à son arc. Et avant de retrouver les barrières et autres rivières, il a débuté 2025 par ses premières amours, le cross, en remportant le classement final du prestigieux et très relevé CrossCup belge.
Il a ensuite montré l’étendue de sa palette en explosant le record national du 10 km sur route (28’25“ contre 29’10“) en mars et au mois de mai, pour sa seule incursion sur la distance, il a bouclé le 1 500 m en 3’38“12.
En juin, il retrouve sa distance de prédilection. Après deux sorties encourageantes, il frappe fort à Turku. Pour sa première en meeting gold, il se classe quatrième en 8’14“33 et valide ainsi son billet pour les Mondiaux de Tokyo (minima 8’15“00). Il enchaîne avec le titre de champion du monde universitaire, fin juillet en Allemagne avec, à la clef un nouveau record universitaire (8’20“83).
13e meilleur performeur mondial de l’année
Et un mois plus tard, pour son premier meeting en Diamond League à Bruxelles, où il s’aligne à la dernière minute et devant les caméras du monde entier, il va entrer dans une nouvelle dimension.
Auteur d’une course de patron, il va non seulement remporter l’épreuve, non seulement battre son propre record du Luxembourg. Mais en plus, lui qui a la double nationalité efface une marque mythique, celle de William Van Dyck, recordman de Belgique qui avait couru en 8’10“01 en 1986.
En 8’09“47 il établit tout simplement la 13e meilleure performance mondiale de l’année. En septembre, sans trembler, il se qualifie pour la finale des championnats du monde, qu’il achèvera en 10e place.
Et après quelques mois de pause, il a montré qu’il était reparti sur d’énormes bases en devenant pour la première fois champion de Belgique du cross long, dimanche dernier à Hulshout. Bref, une année de patron. Et un titre on ne peut plus logique.
Derrière le polyvalent athlète, on retrouve, comme ça a déjà été le cas par le passé, le cavalier Victor Bettendorf, qui continue de prouver que même s’il n’a plus son meilleur cheval, il est toujours capable de figurer parmi l’élite de la discipline.
Sur la troisième marche du podium, le gardien de but international Anthony Moris, désormais en Arabie Saoudite, est récompensé pour sa saison exceptionnelle avec l’Union St-Gilloise, sacrée championne de Belgique.
- Ruben Querinjean (athlétisme) 446 pts;
- Victor Bettendorf (équitation) 156;
- Anthony Moris (foot) 144;
- Leandro Barreiro (foot) 137;
- Chris Rodesch (tennis) 115;
- Dylan Pereira (auto) 92;
- Mathieu Kockelmann (cyclisme) 91;
- Danel Sinani (foot) 67;
- Grégoire Munster (auto) 37;
- Charel Grethen (athlétisme) 29;
- Ralph Daleiden (natation) 22;
- Bob Jungels (cyclisme) 16;
- Nicolas Wagner-Ehlinger (équitation) 14;
- Kevin Geniets (cyclisme) 12;
- Gilles Seywert (tir à l’arc) 9.