[Athlétisme] Un succès déjà garanti pour le DKV-Urban Trail

Près de 3000 coureurs sont attendus, dimanche, pour découvrir un peu mieux la ville de Luxembourg.

Attention, pour ceux qui ne le savent pas encore: le départ et l’arrivée se trouveront, cette fois-ci, à la Cité judiciaire. José Azevedo et toute son équipe attendent avec impatience le top départ. Tout le monde parle depuis quelque temps de cet Urban Trail qui se déroulera dimanche. Une course qui devient depuis quelques années un évènement incontournable pour tous les amateurs de trail.

Après la Postlaf à la Cloche d’or, où on a pu compter plus de 3 000 participants, c’est donc au tour de l’Urban Trail. L’organisateur, José Azevedo, ne cache pas sa joie avant le grand départ. Le spécialiste de la discipline, qui a vu grandir ce projet, semble être très heureux de ce qui est en train de se passer.

Mais voilà, à chaque année sa vérité. Et José Azevedo a dû trouver un autre endroit pour son départ et son arrivée. Cette fois-ci, il faudra aller à la Cité judiciaire à Luxembourg : «Tout d’abord, je dois dire que c’est un bel endroit et on aura la possibilité de faire grandir ce trail. En termes d’inscriptions, on est déjà à un nombre plus élevé que l’année dernière. Samedi, les derniers coureurs auront encore la possibilité de s’inscrire, ce qui n’était pas le cas l’an passé. Pour le moment, on ne doit pas être très loin des 3 000 participants», confie l’organisateur de la manifestation.

Plusieurs courses pour tous les niveaux

En à peine six ans, son équipe a énormément travaillé pour que cette course reste dans les annales. Un trail en plein cœur de la capitale, ce n’est pas très commun. Et ici on ne pense pas trop au chrono comme sur un 10 km, un semi ou un marathon, mais simplement au plaisir de courir et de découvrir certaines places qu’on n’a pas l’habitude de voir. En tout cas, on a l’impression que José Azevedo a trouvé la bonne formule pour séduire les athlètes : «L’Urban Trail devient important à l’image de la Postlaf ou du marathon.»

Un peu comme l’année passée, il n’y aura plus de course de plus de 50 bornes et l’organisateur justifie ce choix : «Il y a certaines places où il y avait énormément de boue. Il fallait aussi des cyclistes pour montrer le chemin aux coureurs. On a donc décidé de ne plus prendre ce risque… Les 34 km sont finalement un bon entraînement pour ceux qui souhaitent par la suite faire un marathon.»

Pas de changement de parcours, malgré un nouvel emplacement, il y aura tout de même une petite nouveauté. En effet, une course par équipes sur les 34 km est ouverte pour les entreprises afin de montrer leur dynamisme et leur esprit d’équipe : «On a plusieurs courses pour des niveaux différents. Les enfants peuvent aussi courir et les marcheurs sont également les bienvenus.»

Même s’il est désormais rôdé à l’exercice, organiser l’Urbain Trail n’est pas pour autant une sinécure pour José Azevedo. Pas évident, en effet, de coordonner trois courses. Malgré tout, il garde le sourire : «Ce qui me rend heureux, c’est le bouche à oreille, les gens trouvent qu’ils redécouvrent la ville autrement.» Depuis quelques années, Azevedo avait en tête l’organisation d’un championnat du monde de trail. Si l’idée n’est pas enterrée, il sait qu’il aura besoin de beaucoup de soutien pour avoir une chance de la voir naître : «Je ne peux pas faire ça tout seul, car il y a trop d’organisation. Si la commune de Luxembourg et la FLA disent qu’ils le font ensemble, alors c’est possible. Il faut déjà que l’Urban Trail ait une date et une place fixe. Ce n’est pas toujours simple de jongler avec toutes les manifestations en ville. Donc j’espère que l’an prochain, cela se déroulera une nouvelle fois à la Cité judiciaire à cette même date. Si tout cela se passe bien, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas continuer sur cette place.»

Bref, on a déjà hâte de voir ce beau spectacle en plein cœur de la ville. Cela vaudra assurément le détour !

Matthieu Bebon