Patrizia Van der Weken s’aligne aujourd’hui à Liévin sur son premier meeting gold du World Indoor Tour.
La sprinteuse luxembourgeoise se rend dans le nord de la France pour emmagasiner de l’expérience dans ce qui est considéré comme le plus grand meeting en salle du monde : «J’ai une immense opportunité de participer à ce meeting. C’est une chance d’être là. Le plus important, c’est d’en profiter. Le niveau est très relevé. Je participerai à cette compétition pour prendre de l’expérience au plus haut niveau et retrouver le plaisir en compétition », explique la licenciée du club d’Arras qui, jusqu’à présent, compte deux meetings silver et un bronze à son actif. Ce mardi soir, c’est la première fois qu’elle va se frotter au plus haut niveau. À la crème de la crème.
Elle aborde ce superbe rendez-vous de manière confiante : «Je me sens en forme. Je suis capable de faire un bon chrono, c’est clair. Mais il ne suffit pas d’être en forme. Il faut une bonne journée, de bonnes conditions. Il faut que tout se passe bien. Sur un 60 m, tu n’as pas de droit à l’erreur. La moindre erreur peut te gâcher la course», confie celle qui marchait avec des béquilles l’an dernier à la même époque, à la suite d’une grave entorse à la cheville qui l’avait éloignée des pistes plusieurs mois.
Aller chercher les minima
En plus d’une belle opportunité de s’aguerrir, elle pourrait en profiter pour aller chercher les 7″40, les minima pour se qualifier pour les championnats d’Europe de Torun, début mars. Lors de sa toute première sortie, à l’occasion d’une compétition interne à la Coque, elle avait échoué à deux petits centièmes du chrono : «Ce serait bien de réaliser ces minima », commente la jeune fille, dont le record personnel est de 7″39, en 2018. «Normalement, ça devrait fonctionner.»
Elle aura de toute façon encore une occasion d’aller chercher ce temps avec le CMCM, samedi soir, à la Coque. Voire aux championnats de France à la fin du mois : «Mais ce n’est pas encore sûr que je puisse y aller. Il faut voir si la fédération française accepte les étrangers.»
Romain Haas