Accueil | Sport national | [Athlétisme] Grethen veut accélérer le rythme

[Athlétisme] Grethen veut accélérer le rythme


Charel Grethen est bien décidé à augmenter la cadence, dès ce soir à Nancy.

MEETING STANISLAS, CE SOIR À NANCY Désormais présent dans le Road to Tokyo, Charel Grethen veut remonter dans les rankings pour assurer sa présence aux Monde.

À l’heure actuelle, ils sont deux à être assurés d’être à Tokyo, pour les championnats du monde en septembre prochain : Patrizia Van der Weken, qui va reprendre la compétition le samedi 12 juillet à Albi et l’épatant Ruben Querinjean, qui a pulvérisé son record national pour valider son billet pour le Japon sur le 3 000 m steeple.

Dans l’idéal, ils pourraient être quatre pour l’événement nippon. On aurait même pu tabler sur cinq en comptant Fanny Arendt. Mais la jeune femme, qui n’a pas arrêté depuis le mois de janvier et qui rentre tout juste des États-Unis où elle a effectué une saison universitaire remarquable, a sagement décidé de ne pas tenter le diable : «Depuis janvier, je n’ai pas arrêté, donc aller jusqu’en septembre n’est pas une bonne idée. Pour moi, le but est de continuer de courir les mêmes temps que pendant toute l’année, donc, courir encore une ou deux fois en 2’01″ ou 2’02″, et j’espère faire une finale aux Universiades», confie-t-elle. Elle rentrera donc en août aux États-Unis afin de se préparer à une nouvelle saison universitaire du côté de Texas Tech.

Ils sont deux autres à viser un sésame pour Tokyo. On pense aux deux milers que sont Vera Bertemes-Hoffmann et Charel Grethen. Après pratiquement un mois de pause, depuis Rehlingen, la licenciée du Celtic effectue sa rentrée demain, à Poznan, dans un meeting silver. Actuellement bien placée dans le Road to Tokyo, elle figure pour l’heure au 36e rang de cette simulation qui permet de savoir qui est virtuellement qualifié. Elles sont 29 à être qualifiées en ayant réalisé le minimum requis (4’01″50) et elles seront 56 à aller au Japon. C’est donc plutôt bien parti pour elle, même s’il reste encore beaucoup de temps, puisque la période de qualification court jusqu’à fin août.

La situation est un peu plus tendue pour Charel Grethen. Après une saison estivale 2024 à oublier, il vient à peine de faire son entrée dans le Road to Tokyo. Et pour l’heure, sa place est loin d’être assurée, dans la mesure où il pointe à l’heure actuelle à une très dangereuse 54e place sur 56 qualifiés. Le niveau est tel dans la discipline qu’il ne reste que très peu de places au world ranking, étant donné qu’ils sont déjà 42 à avoir atteint le minimum (3’33″00). Pour Charel Grethen, il s’agit d’une nouvelle donne, lui qui était habitué par le passé à être rapidement qualifié pour les plus gros rendez-vous internationaux.

«Je sais que je suis en forme»

Mais avec son été calamiteux de l’an passé, il repart de très loin. Et à l’heure actuelle, ses trois meilleures compétitions prises en compte en plein air oscillent entre 3’37″95 et 3’40″47 : «Je sais que je vaux mieux que ça», explique l’athlète luxembourgeois, pour qui l’apparition dans le Road to Tokyo a une signification : «Avant, je me disais qu’en théorie, si je faisais une bonne course, j’allais me retrouver dedans. Mais maintenant, c’est réel. Ça fait quand même une différence.» Et bien sûr, pas question pour lui de se contenter de ce tout petit strapontin particulièrement instable : «Je ne veux pas me retrouver dans les dernières positions. Je veux être sûr d’être dedans. Lors des prochaines compétitions, je dois faire de meilleurs chronos et de bonnes places pour remonter dans le classement. Il faut se réveiller et être plus agressif. C’est l’objectif numéro un des prochaines semaines.»

Et Charel Grethen croit en lui : «La norme, c’est 3’33″00, je sais que je peux le faire. Je sais que je suis en forme», précise celui qui s’est retrouvé relégué en course B à Ostrava, lors de sa dernière sortie, le 24 juin : «Ça me motive pour me dire que la prochaine fois, je veux être dans le programme principal. Je veux vraiment revenir à mon niveau.» Il faudra au moins cela, car la norme demandée pour Tokyo est plus exigeante encore que celle pour Paris. Et au cours de sa carrière, il n’est allé qu’une fois sous les 3’33″00, c’était lors de la demi-finale olympique à… Tokyo, où il avait couru en 3’32″86.

C’est ce soir très tard (22 h 40!), du côté de Nancy, club au sein duquel il est également licencié, que Charel Grethen va effectuer sa première tentative dans ce meeting labellisé silver : «Le but est de courir vite et de prendre l’une des huit premières places pour marquer des points. Voire de faire la norme!» Il enchaînera avec deux autres rendez-vous, le 16 juillet à Liège dans un événement bronze et le 19 à Madrid pour un meeting silver. Autant d’occasions de grimper au classement. Et de s’éloigner de cette très dangereuse 54e place.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .