Malade, Charel Grethen a préféré renoncer aux championnats d’Europe. Il explique les raisons de ce forfait.
Pouvez-vous nous raconter le pourquoi de cette décision?
Charel Grethen : Lors de ma première course à Marrakech, j’ai eu un virus au niveau de l’estomac. Par la suite, j’étais vraiment malade pendant quatre jours. Après, j’ai cru que ça allait un peu mieux juste avant le meeting de Nancy. J’avais recommencé à courir deux jours avant, j’ai pensé que j’étais prêt mais apparemment ce n’était pas le cas. Visiblement, je n’avais pas récupéré. J’avais perdu beaucoup d’énergie les jours précédents.
Et ça n’est pas allé mieux une semaine plus tard à Stockholm?
Non. C’est là que j’ai pris la décision de ne pas aller à Rome. Il ne faut pas oublier que l’objectif principal, c’est les JO de Paris et pour le moment je ne suis pas qualifié. Je viens d’enchaîner trois courses en trois week-ends, trois courses qui ne se sont pas bien passées. Donc enchaîner une quatrième course en quatre semaines ne faisait pas beaucoup de sens. Bien sûr, ça pouvait aller mieux mais je pense que c’était prendre trop de risques.
Car l’objectif, on l’a compris, c’est Paris?
Oui. Le but c’est non seulement de se qualifier pour Paris mais également d’être en forme. Je ne veux pas juste y aller pour y aller. C’est pour cela que la décision était facile à prendre.
Les championnats nationaux seront très importants
À l’heure actuelle, vous n’êtes plus que 40e dans le Road to Paris, il n’y aura que 45 participants aux Jeux. Êtes-vous inquiet?
C’est vrai que je dois faire attention pour ne pas perdre encore plus de places. Pour moi, les championnats nationaux seront très importants. Si je retrouve mes forces et que je fais une bonne performance, ça devrait suffire pour rester dans le top 45. On verra si je fais aussi une autre course avant.
Mais d’abord, vous devez récupérer. Comment allez-vous?
Physiquement, je me sens bien mieux. Depuis dimanche dernier, je n’ai plus de symptômes. Mais vu que l’estomac a beaucoup travaillé, mon corps a besoin d’un peu de temps pour bien récupérer. Je m’entraîne de manière plus light. On verra comment ça évolue. Je crois que, petit à petit, je vais pouvoir augmenter en vitesse et en intensité.
Vous n’avez jamais été dans cette situation. Quel est votre état d’esprit?
Le sport, parfois ça va, parfois ça ne va pas. En ce moment, ce n’est pas super mais ça fait partie du jeu. L’entraînement s’est bien passé ces dernières semaines et ces derniers mois. Je suis dans un bon état d’esprit.