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[Athlétisme] Coupe du monde à Huatulco : des points à prendre


Le trio restera outre-Atlantique ensuite, puisqu’il participera la semaine suivante au WTS de Montréal. (photo DR)

La course contre la montre pour Paris-2024 se poursuit au Mexique pour les trois triathlètes luxembourgeois.

Il y a un an presque jour pour jour, le rendez-vous de Huatulco permettait à Stefan Zachäus, 17e de l’épreuve, de décrocher un quota olympique pour le Luxembourg à Tokyo. Une course au cours de laquelle le sportif d’élite de l’armée allait se montrer à l’avant dans la partie vélo avant de logiquement rétrograder au classement.

Tokyo est désormais derrière nous, mais tout le monde a le regard tourné vers Paris. En effet, c’est déjà dans deux ans. Et le compte à rebours est lancé. Les courses comptant pour la qualification aux JO-2024 ont ainsi débuté à Arzachena, il y a trois semaines. Et chaque épreuve est l’occasion d’accumuler le plus de points possible. C’est évidemment dans cette optique que les trois triathlètes luxembourgeois se déplacent au Mexique, du côté de Huatulco, une semaine après avoir pris part aux championnats du monde militaires en Espagne.

Dix-huitième en Italie, Gregor Payet espère poursuivre sur cette belle lancée : «Si je peux faire aussi bien, voire mieux, ce sera très bien. Maintenant, ce n’est pas une course comme les autres. On sait qu’il fera très chaud et très humide. Il faudra voir qui sera capable de s’adapter le mieux à ce contexte.»

Haller, en quête de points… et de sensations

Bob Haller, qui s’était un peu loupé à Arzachena en raison d’une natation défaillante, entend bien se reprendre. Et sa huitième place aux mondiaux militaires va dans le bon sens : «Je veux surtout avoir de bonnes sensations et être content de ce que j’aurais fait. Les mondiaux miliaires étaient, selon moi, une bonne préparation pour les détails de la course, les questions de placement, de chaleur, etc.» Il s’élancera avec le dossard n° 19. On imagine que terminer dans le Top 20 serait déjà une belle satisfaction. Et l’occasion de prendre des points toujours précieux en vue de son Graal : Paris-2024.

Le troisième larron sera bien sûr Stefan Zachäus. Après ses JO, le triathlète grand-ducal a fait une très longue pause et n’est clairement pas dans le même état de forme que l’année dernière à pareille époque. Il s’agira de sa première grande course depuis Tokyo, lui qui n’est apparu que dans des épreuves mineures (17e en Coupe d’Europe à Caorle, 3e à Swakopmund en Coupe d’Afrique et 18e aux mondiaux militaires) cette saison. Avec un dossard anonyme (40), il tentera de retrouver des sensations. On sait que, lorsqu’il est au meilleur de sa forme, il peut se mêler à la lutte pour faire de belles choses. Huatulco pourrait être une bonne occasion d’effectuer ce retour au premier plan.

Le trio restera outre-Atlantique puisqu’il participera la semaine suivante au WTS de Montréal, où le contingent luxembourgeois sera conséquent puisqu’il faudra ajouter Eva Daniëls ainsi que les jeunes Mara Krombach, Gwen Nothum, Aurélien Carré et David Lang, qui seront en lice pour les championnats du monde jeunes.

Rendez-vous à Remich

Tout le monde n’a pas le niveau pour se rendre au Mexique. Mais les adeptes du triple effort ont un autre rendez-vous, beaucoup plus près de chez eux. C’est en effet ce week-end que se déroule le traditionnel Ironman 70.3 de Remich. Après l’annulation de l’épreuve en 2020 puis la transformation en bike and run l’année dernière, la manifestation devrait repartir sur des bases normales avec pas moins de 2 500 triathlètes qui sont attendus. Parmi les favoris pour le titre national, on retrouvera Adrien Rossignon, Eric Wagner, Eric Gonderinger chez les messieurs et Anja Dziadek, Carmen Coljon ou encore Runa Egilsdottir chez les dames. Samedi, à partir de 11 h, se déroule l’Ironkids, réservé aux plus jeunes. La grande explication est pour dimanche avec un départ dès 8 h 45.