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[Athlétisme] Bertemes : «Ça fait du bien de montrer qu’on est là»


Bob Bertemes peut s’applaudir. Il a réussi une très belle prestation à Rome.  (Photo : lukasz szelag)

Bob Bertemes revient sur sa très belle 6e place en finale du poids pour ses tout derniers championnats d’Europe.

Vous terminez sixième, comme à Berlin, à seulement huit centimètres du bronze. Quel est votre sentiment?

Bob Bertemes : Content. Il ne manquait pas beaucoup pour que tout soit terminé au troisième essai et que je ne me qualifie même pas dans le top 8. C’est bien d’arriver à attraper un essai parmi les trois premiers. C’était déjà le cas en qualifications. Mais tout jouer sur le troisième essai, c’est un jeu dangereux. Cette fois, c’était en ma faveur. Mais il faudra mieux entrer dans la compétition. On va travailler sur ça pour la suite.

Sixième, c’est mieux qu’espéré

Vous auriez signé pour un tel résultat? 

Honnêtement oui. Le grand but, c’était de faire une finale. Je me disais que si tout allait bien, je pourrais peut-être faire un top 8. Mais sixième, c’est encore mieux que ce qu’on avait envisagé.

Avec votre meilleur concours depuis le début de l’été?

Oui. Jusqu’à présent, le mieux que j’avais fait, c’était 20,30 m, quelque chose comme cela. Les deux trois dernières semaines ont été dures. Ça fait du bien de montrer de nouveau qu’on est là. Sortir en qualifications avec 19,70 m, ça aurait fait très mal (NDLR : il se qualifie au dernier essai avec 20,23 m alors que le 12e se qualifiera avec 19,71 m). C’était un grand soulagement de me qualifier. Ça faisait du bien après une période très dure pour mon coach et moi.

Après avoir réalisé 20,86 m à votre troisième essai, que se passe-t-il sur les trois derniers?

J’ai trop envie de lancer avec les bras plutôt qu’avec les jambes. Des problèmes de timing. C’est juste une question de petits réglages sur lesquels on est en train de travailler. 

Ce résultat vous donne-t-il de nouvelles ambitions pour Paris?

Non. Plutôt de la motivation. La certitude qu’on travaille dans la bonne direction. Qu’il faut croire en le processus. Maintenant, on va analyser tout cela et c’est parti pour les JO. Normalement, les championnats nationaux seront ma prochaine compète, mais on va discuter de tout cela.  

Quel est votre état d’esprit?

Je suis fatigué. Mais content, car mes parents étaient là et j’ai pu parler avec eux. C’était cool!