C’est hier soir, du côté de Calpe où l’équipe Astana, comme tant d’autres, se trouve actuellement en stage, que les coureurs de l’équipe kazakhe ont reçu cette bonne nouvelle de l’UCI.
L’équipe d’Astana disputant le contre-la-montre par équipes aux Mondiaux de cyclisme sur route de Ponferrada, le 21 septembre 2014. (Photo : AFP)
L’équipe Astana a obtenu de la fédération internationale sa licence World Tour. « L’équipe Astana est heureuse et fière d’annoncer que nous avons reçu une licence World Tour 2015 (…) Merci aux coureurs, au personnel, aux familles, aux sponsors, amis et fans pour votre soutien », pouvait-on lire sur le site internet de l’équipe.
Les cinq cas de dopage récents dont ceux d’ailleurs fort retentissants des frères Iglinskiy, (les trois autres coureurs impliqués appartenaient à l’équipe de réserve, évoluant en Continental, formation aujourd’hui suspendue par Alexandre Vinokourov, l’ex-coureur devenu manager général) avaient forcé l’UCI et son président Brian Cookson à se positionner fermement et à se pencher sur le cas d’Astana.
De plus, la dernière enquête de dopage en Italie, l’affaire de Padoue, qui ressurgit actuellement avec la révélation, hier, par la Gazzetta dello Sport, de 38 noms, supposés clients du sulfureux docteur Ferrari, dont celui d’Enrico Gasparotto (qui partira en 2015 cjez Wanty) et celui de Michele Scarponi, jetait un doute supplémentaire sur l’avenir de l’équipe de Vincenzo Nibali, rappelons-le, vainqueur du Tour en 2014.
Finalement la commission des licences a ratifié l’enregistrement d’Astana pour 2015. Hier soir, le directeur sportif italien, Giuseppe Martinelli, réagissait ainsi sur le site Tuttobiciweb : « Nous avons vécu des moments vraiment difficiles et ces derniers jours il y avait beaucoup de tension entre les gars. Maintenant, enfin, la nouvelles attendue est arrivée. Maintenant nous pouvons enfin nous concentrer sur une grande saison 2015. C’est la seule chose qui compte ».
Jens Voigt n’en a pas encore fini avec le cyclisme et cela n’a étonné personne hier matin lorsque l’équipe Trek a communiqué sur le prochain rôle que le coureur allemand, désormais en retraite du haut de ses trente-trois ans, allait prendre. Jens Voigt restera dans l’encadrement de son ancienne équipe Trek où il endossera le rôle de conseiller sportif. Dans un communiqué, Voigt a évoqué ses impressions : « Je vais avoir un rôle actif au sein du staff technique et cela implique beaucoup de choses : entraîner et motiver les coureurs, aider les jeunes et diriger quelques courses une fois que j’aurais obtenu mon diplôme de directeur ». Le Berlinois sera présent au Tour Down Under (Australie) où il retrouvera un certain Laurent Didier.
Le Quotidien