Aïe, Chanot en remet une couche…

Sélection nationale – Alors que l’association des journalistes a demandé une entrevue à la FLF pour éclaircir les propos de son défenseur, il a frappé à nouveau, hier, sur Twitter.

Maxime Chanot s’est à nouveau fâché et lâché sur la presse luxembourgeoise. (Photo illustration Le Quotidien)

Là, ça devient gênant. Trois jours après son « message » des joueurs de la sélection nationale adressé aux journalistes de la presse luxembourgeoise, Maxime Chanot avait tiré les choses au clair au fil d’une belle prestation contre la Turquie. On ne l’avait pas vu après le coup de sifflet final, sous la tente VIP, alors que la plupart des joueurs de la sélection avait infirmé l’avoir mandaté pour diffuser ce « message ».

Certains extrapolaient d’ailleurs sans qu’on les en prie sur les raisons qui l’avaient poussé à une charge aussi virulente. Un certain mal-être faisait partie des raisons évoquées. Et nous en faire l’écho, dans nos éditions d’hier, a suffisamment agacé le défenseur central pour qu’il se fende d’une nouvelle sortie sur son compte Twitter, hier, fort bien tournée mais dans laquelle il confond spéculations (à laquelle il nous réduit puisqu’il ne parle plus à la presse) et diffamation, oublieux de certaines informations qu’il a d’ailleurs livrée lui-même au fil de certaines entrevues dans le passé, que ce soit hors micro ou pas.

Chanot s’est donc lâché sur Twitter mais ce n’aura pas été en vain : une fois expurgé de son tout frais dégoût de la presse luxembourgeoise, on apprend dans son texte, qu’il n’envisage pas, malgré l’actuelle situation, de tirer le rideau sur la sélection nationale : « Je confirme que je suis un homme épanoui grâce à mon métier (…) Je continuerai bien sûr à défendre les couleurs de mon club et de mon pays aussi longtemps que l’on comptera sur moi. »

Sa parole prenant visiblement plus de liberté que la nôtre, il conviendra juste d’espérer pour lui que ses prises de position soient encore compatibles avec ce que la FLF décidera de faire au sujet de ces soucis à répétition.

L’association des journalistes, présidée par Petz Lahure, a décidé en effet de saisir la fédération et son président pour « décider des suites à donner aux propos désobligeants et aux affirmations gratuites d’un joueur » et ce « pour éviter une dégradation de la situation ».

Pour ce dernier point, il semblerait que ce soit déjà trop tard et qu’un cap ait été franchi. En espérant qu’il ne soit pas indépassable : la sélection a besoin de Chanot et les journalistes du pays ont la faiblesse de penser que la sélection a aussi besoin d’eux. Même s’ils sont, dixit Maxime Chanot, « restés au niveau amateur »…

Le Quotidien