La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a formulé plusieurs recommandations pour améliorer la sécurité en Formule 1, à la suite de l’accident de Jules Bianchi au Grand Prix du Japon, le 5 octobre à Suzuka.
[Best_Wordpress_Gallery id= »44″ gal_title= »Bianchi »]Le pilote français de Formule 1 est toujours dans un état « critique mais stable ». (Photos : AFP)
Ces recommandations concernent, « dans de nombreux cas, tout le sport automobile », précise la FIA. Elles ont été formulées par un comité de dix membres, choisis par la FIA, qui ont étudié les circonstances de l’accident du jeune pilote français, toujours dans un état « critique mais stable » à l’hôpital de Nice.
> 1.
Une nouvelle règlementation du régime des doubles drapeaux jaunes (qui interdit aux pilotes de doubler et les oblige à ralentir, sur toute la portion de circuit où ils se trouvent, feux clignotants ou drapeaux agités par les commissaires). « Il est proposé qu’un groupe de travail de la FIA, composé de directeurs de course et de commissaires, détermine les détails de cette nouvelle règlementation avant le début de la saison 2015 ».
> 2.
« Un examen des systèmes informatiques ayant un lien direct avec la sécurité des monoplaces » (ndlr : suite au dysfonctionnement du système de sécurité qui aurait dû couper le moteur sur la Marussia de Bianchi, avant l’impact).
> 3.
Drainage des pistes : « le cahier des charges des circuits va être revu pour inclure le drainage des voies d’accès » (aux pistes).
> 4.
Règle des quatre heures : en cas d’interruption de la course, la durée totale d’un GP de F1 ne pouvait pas excéder quatre heures (après l’heure du départ). « Il est proposé que le départ ne puisse pas être donné moins de quatre heures avant l’heure prévue pour le coucher du soleil, sauf en cas de course de nuit. Il est aussi recommandé que le calendrier de la F1 permette d’éviter que des courses aient lieu pendant la saison des pluies. »
> 5.
Super Licence : « il est proposé que les pilotes obtenant une Super Licence (ndlr: indispensable pour participer à un week-end de F1) suivent un programme de familiarisation aux procédures de sécurité », puis « passent un examen pour assurer qu’ils connaissent les règlements concernés ».
> 6.
Revue des risques en F1 : « il est proposé d’évaluer s’il y a des vides dans les procédures de sécurité tels qu’une combinaison inédite de circonstances puisse résulter en un accident grave ».
> 7.
Pneus : « cela fait partie des défis à relever, pour un pilote de course, que de rouler aussi vite que possible en fonction des conditions de piste et des caractéristiques de ses pneus. Celles des pneus pour piste mouillée fournis par Pirelli n’ont pas eu d’influence significative sur l’accident de Bianchi ou ses conséquences, mais il est recommandé que des précautions soient prises par le fournisseur de pneus pour que des pneus adéquats soient développés et essayés à chaque intersaison, et pour que la version la plus aboutie soit disponible » dès le premier Grand Prix de l’année.
AFP