66e Flèche du Sud – « C’est trop facile de tomber dans la routine »

«Difficile» selon certains, l’épreuve, qui démarre la semaine prochaine, tente de se renouveler chaque année en ménageant les susceptibilités. Vingt-six équipes sont engagées cette année.

Comme chaque année, il y a eu un peu de changement. Comme chaque année, François Maroldt, le président du Vélo Union Esch, organisateur de la Flèche du Sud, a dû se battre et ménager certaines communes au moment de faire ses choix. «On essaie à chaque fois de trouver une formule compétitive. Il faut changer des choses, même si ça peut en froisser certains. On ne va pas réinventer le Luxembourg, mais c’est trop facile de tomber dans la routine», a-t-il glissé mardi, lors de la conférence de presse de présentation qui s’est tenue à l’hôtel de ville d’Esch.

«On essaie de trouver des routes secondaires, histoire d’éviter les gros trafics comme à Luxembourg-Ville.» Exit Schifflange cette année. Rumelange n’est plus à l’arrivée, mais au départ de la deuxième étape. Bourscheid a fait coup double, lors de la première étape. Redange et Mondorf réapparaissent. Maroldt l’assure, il n’a eu aucun mal à attirer des équipes.

«On a notre réputation. Je me souviens encore du début des années 2000, lorsque les coureurs italiens jouaient leur place en équipe nationale pour les championnats du monde. Ils avaient survolé la course.»

«Il y aura des dommages»

Côté luxembourgeois, cinq équipes sont engagées. Deux continentales (Leopard Development et Team Differdange), trois régionales.

L’équipe de Préizerdaul, l’une des trois formations luxembourgeoises inscrites en catégorie régionale, a quelques billes à placer. Et compte notamment sur Larry Varvasori, 19 ans à la fin du mois, vainqueur à Haucourt fin avril, pour viser le prix du meilleur luxembourgeois. «C’est le meilleur en dehors de la sphère continentale», estime le directeur sportif de l’équipe VV Tooltime Préizerdaul, Joseph Engelmann, qui espère aussi «atteindre la place de meilleure équipe du pays» avec le triathlète David Clearbout et Cristiano Mendes, déjà là l’an passé, notamment.

«Le parcours est difficile, reprend-il. Comme nous habitons près de Bourscheid, nous avons testé la première étape. Elle est très rapide et tout de suite après la descente, il y a la grosse côte de Bourscheid. Les coureurs peuvent monter à deux, trois maximum. Il ne faudra pas laisser les voitures des équipes s’immiscer. Il y aura des dommages… Comme dans la troisième étape, entre Echternach et Clervaux.»

À noter la présence d’une équipe issue de la République Dominicaine, Inteja-MMR Dominican Cycling Team (continentale) et d’une formation portugaise, Liberty Seguros Carglass (régionale).

Raphaël Ferber

Les étapes

1re étape, mercredi 13 mai : Bourscheid-Bourscheid (73,9 km)

2e étape, jeudi 14 mai : Rumelange – Roeser (165,7 km)

3e étape, vendredi 15 mai : Echternach – Clervaux (143,7 km)

4e étape, samedi 16 mai : Mondorf – Redange/Attert (152,7 km)

5e étape, dimanche 17 mai : Bascharage – Esch/Alzette (160 km)