Quatre Luxembourgeois participent aujourd’hui à la finale des Arena Games, un nouveau concept en triathlon.
C’est du côté de Singapour que se retrouvent aujourd’hui Eva Daniëls, Bob Haller, Gregor Payet et Lucas Cambresy. Les quatre triathlètes luxembourgeois vont, en effet participer pour la toute première fois à un triathlon d’un nouveau genre, puisqu’il s’agit de la finale des championnats du monde de esports. En clair, il y a toujours les trois disciplines habituelles mais le format change. La natation se déroule par vagues de 10, le vélo se passe sur Zwift et la course à pied sur un tapis de course.
Singapour est l’étape finale d’une série de trois épreuves, qui se sont déroulées à Munich et Londres, sans compétiteur luxembourgeois.
Thomas Andreos, l’entraîneur national se réjouit d’une telle présence grand-ducale, d’autant plus qu’il y a des points à aller chercher : «Il n’y a que 30 compétiteurs chez les garçons comme chez les filles mais comme c’est la première édition, il n’y avait pas trop de monde au départ, ce qui explique qu’on a pu avoir une telle délégation. En plus, il y a autant de points que sur une Coupe du monde normale. Du coup, les point sont plus accessibles.» Cette nouvelle formule «n’a rien à voir avec un triathlon habituel», explique encore le technicien : «Les épreuves se déroulent sur des formats très courts (200 m, 4 km et 1 km), c’est très rapide, très intense avec presque pas de contact. En vélo, le mode drafting est désactivé du logiciel, c’est donc quasiment du contre-la-montre et en course à pied, il faut adapter sa foulée au tapis de course.»
Marrant, sympa, dur et intense
Les principaux acteurs se réjouissent en tout cas de cette grande première pour eux : «C’est la première fois qu’on va participer au niveau de ouf avec l’organisation super pro de la Super League organisée avec l’ITU. D’après ce qu’on a vu des courses précédentes et ce qu’en ont dit les autres athlètes, c’est très dur. En plus avec la chaleur et l’humidité, ça l’est encore plus. Le but, c’est de tout donner pour avancer jusqu’en finale. On sait que ce sera très dur mais on va tout donner jusqu’à la dernière seconde. Personnellement, j’aime pas mal ces mini-distances», confie Bob Haller. Même son de cloche pour Gregor Payet : «Je m’attends à ce que ce soit court, dur mais marrant. C’est très cool pour les spectateurs. Un format intéressant et très intense.» Qui devra composer avec une santé pas au top : «J’étais un peu malade la semaine dernière donc je n’ai pas pu m’entraîner normalement. Mais on verra bien ce que ça donne.
Tout à l’heure, chacun s’élancera pour deux courses. Une première au format normal et une seconde en poursuite, c’est à dire que derrière le premier, ceux qui le suivent s’élancent avec les écarts de la première manche. Le premier à franchir la ligne est donc le vainqueur. Les deux premiers se qualifient pour la finale, les athlètes classés 3 à 7 auront une nouvelle chance en repêchage. Le hasard du tirage au sort fait que les trois Luxembourgeois engagés chez les hommes se retrouvent tous dans la même série. Ils affronteront notamment l’Allemand Justus Nieschlag, qui s’est imposé à Londres il y a quelques jours. Vous avez dit défi?
Eva Daniëls s’élance à 7 h 30 (heure luxembourgeoise) ce matin. Ses compatriotes à 10 h.
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— Super League Triathlon (@SuperLeagueTri) May 6, 2022