Le phénomène belge (21 ans) de la Deceuninck, qui a ridiculisé l’opposition jusqu’à sa chute du Tour de Lombardie le 15 août dernier, reprend la compétition au Giro, le premier grand tour de sa carrière. Avec, probablement, un appétit de cannibale bien qu’il assure être axé avant tout sur les JO de Tokyo.
Le jeune Belge a fait sensation à ses débuts, en gagnant dès sa première année la Clasica San Sebastian, avant d’enchaîner par une série de victoires dans les courses par étapes en 2020 (Tour de Pologne notamment).
« C’est ma première course depuis août dernier, nous devrons voir comment mon corps va réagir », a déclaré Evenepoel, cité par son équipe. « Nous allons prendre la course jour après jour. Le plus important, c’est que je suis de retour avec mes coéquipiers et mon staff, ce qui me rend très heureux. »
« Nous avons pris un risque de commencer par le Giro sans autre course auparavant », a estimé le Belge. « Mais ce n’était pas possible autrement, en termes de timing ».
Ce samedi à Turin, dans le contre-la-montre d’ouverture du Giro long de 8 600 mètres, le Belge Remco Evenepoel s’élancera à 16h52 (une minute avant Ganna) dans les 40 derniers coureurs. Un effort d’une dizaine de minutes pour un maillot rose. L’Italien Filippo Ganna, champion du monde de la discipline, et Joao Almeida, Rémi Cavagna seront ses principaux favoris lors de cet exercice le long du Pô.
Plus encore qu’Almeida, deuxième du chrono de Palerme l’année passée, Evenepoel interroge. Son entraîneur Koem Pelgrin l’estime plus à l’aise sur des efforts plus longs. « Mais il sera compétitif », affirme-t-il à propos de son jeune protégé (21 ans), un phénomène, champion d’Europe de la discipline en 2019 et deuxième du championnat du monde la même année devant… Ganna.
Egan Bernal présente le profil idéal pour gagner le Giro
Victorieuse de deux des trois dernières éditions, l’équipe Ineos accorde sa confiance à Bernal, l’un des joyaux de la formation la plus puissante du peloton. Le Colombien, de retour dans le pays qui l’a accueilli à son arrivée en Europe en 2016, découvre le Giro, deux ans après son forfait tardif et par contre-coup sa victoire dans le Tour.
Le grimpeur colombien, amoureux de l’Italie, renaît au-delà des
Tous, même l’Italien Vincenzo Nibali rétabli in extremis, ont rendez-vous avec la montagne – les 2 000 mètres d’altitude, seront franchis à cinq reprises cette année (16e et 20e étapes) – dans cette édition riche de huit arrivées en côte ou au sommet. Ça promet !
AFP/LQ