Échange une semaine contre des spectateurs : c’est l’annonce faite jeudi par la Fédération française de tennis (FFT) qui, après concertation avec les autorités françaises et tennistiques, a repoussé Roland-Garros d’une semaine en espérant augmenter sa jauge de spectateurs.
Initialement programmé du 23 mai au 6 juin, le tournoi du Grand Chelem sur terre battue se déroulera finalement du 30 mai au 13 juin (avec des qualifications programmées du 24 au 28 mai) afin de « maximiser les chances que le tournoi puisse se jouer devant le plus grand nombre possible de spectateurs (…) tout en garantissant la sécurité sanitaire de chacun », a expliqué la FFT, organisatrice du tournoi si important pour l’image et surtout les finances du tennis français.
« Chaque semaine peut s’avérer précieuse », dixit la FFT
Contrairement à l’an dernier où la FFT avait décidé unilatéralement de déplacer le Majeur du printemps à l’automne, s’attirant de nombreuses critiques mais sauvant ainsi l’édition 2020 menacée par la pandémie, le nouveau président de l’instance Gilles Moretton a obtenu l’assentiment du monde du tennis pour gagner une semaine malgré les changements de calendriers que cela implique, dans une année où s’ajoutent les tournois olympiques.
« Cette décision a été discutée avec le conseil d’administration du Grand Chelem (qui regroupe les organisateurs des quatre tournois majeurs de tennis) et, compte tenu des circonstances exceptionnelles, elle reçoit le soutien total de l’Open d’Australie, de Wimbledon et de l’US Open », assurent les tournois du Grand Chelem dans un communiqué commun.
Le n° 3 mondial Rafael Nadal, roi incontesté de la terre battue, sera une nouvelle fois le grand favori d’un tournoi qu’il a déjà remporté à treize reprises.
L’édition 2021 pourrait voir le retour du Suisse Roger Federer sur la terre battue parisienne où il n’est apparu qu’une seule fois depuis 2015, en 2019, année où il avait atteint les demi-finales avant d’être stoppé par son grand rival Rafael Nadal.
LQ/AFP