La fièvre monte en Nouvelle-Zélande, avant la finale de coupe du monde face à l’Afrique du Sud prévue ce week-end en France, les supporteurs ayant réservé en masse des billets pour la diffusion du match à l’Eden Park d’Auckland.
Les All blacks et les Springboks se défieront samedi, au Stade de France à Paris, pour devenir la première nation à remporter une quatrième coupe du monde.
Dans ce pays passionné de rugby, cinq millions de Néo-Zélandais se rassembleront à domicile, dans les bars et les pubs, pour regarder leurs héros lors du coup d’envoi, samedi, à 8 heures du matin.
À l’Eden Park, antre où les All-Blacks jouent le plus souvent leurs test-matches, une diffusion gratuite de la finale aura lieu sur les écrans géants.
Bronwynne Hows, responsable de la communication du stade a annoncé à l’AFP que près de 10,000 tickets ont été distribués mardi, et que quelque 20.000 personnes au total sont attendues.
« Cela doit être énorme de savoir que le pays entier est derrière eux » a-t-elle déclaré.
Sean Fitzpatrick, ancien Black victorieux de la Coupe du Monde en 1987 et capitaine de l’équipe ayant concédé le titre de champion aux Sud-Africains en 1995, a anticipé un match épique.
Des débuts difficiles
« C’est une grosse affiche. Ça va être une finale époustouflante opposant deux des meilleures nations du monde du rugby depuis des années » a-t-il expliqué, lors d’une interview téléphonique.
En août, les Blacks ont subi une défaite historique, 35-7, face à l’Afrique du Sud en rencontre amicale préparatoire.
L’équipe néo-zélandaise de Ian Foster a connu des débuts difficiles lors de la Coupe du Monde, en essuyant d’entrée une défaite face à l’équipe de France. Mais les All Blacks ont su se frayer un chemin en finale, après une victoire arrachée en huitième de finale face à l’Irlande, première du classement mondial, avant d’écraser l’Argentine.
« Cette équipe est incroyable, au vu de ce qu’elle a accompli en cinq semaines. C’est une équipe différente de celle qui a affronté les Springboks » cet été, a assuré l’ancien capitaine Fitzpatrick .
« Ils doivent simplement croire en eux et faire exactement ce qu’ils ont à faire. Ils ont beaucoup d’expérience », a-t-il ajouté, résolument confiant.
Moins encore qu’Emily McDonald, une fan habitant dans la capitale Wellington, qui s’est tatouée sur la cuisse, avant même la demi-finale face à l’Argentine, un All Black célébrant une quatrième sacre en Coupe du Monde.