L’abaissement, de 5.000 à 1.000, du nombre de spectateurs autorisés par jour à Roland-Garros, imposé par le gouvernement en raison de la recrudescence du Covid-19 à Paris, est un « coup dur » pour le tournoi, a réagi son directeur Guy Forget vendredi sur France Info.
« Nous avons pris acte de la décision du gouvernement, nous sommes prêts, tous les joueurs sont là, mais c’est vrai que c’est un coup dur pour le tournoi », a-t-il déclaré à la radio.
Le Grand Chelem parisien, qui avait déjà dû revoir à deux reprises sa jauge à la baisse depuis début septembre, passant de 20.000 spectateurs par jour à 11.500 puis 5.000, débute dimanche après une semaine de qualifications sans spectateurs.
Cette nouvelle réduction de la capacité d’accueil du public, à la dernière minute, fait suite aux nouvelles restrictions de rassemblement annoncées mercredi par le gouvernement pour les zones en alerte renforcée face à la recrudescence de la pandémie de Covid-19 en France.
Jeudi après-midi, Forget avait déclaré toujours « espérer avoir 5.000 spectateurs ». « Nous sommes capables d’accueillir cette population, aussi petite soit-elle, pour l’instant 5.000 personnes, sur un stade de 12 hectares », avait-il souligné, insistant sur la superficie du site et des courts à l’air libre pour limiter la propagation du Covid-19.
Mais le Premier ministre Jean Castex, invité dans la soirée de l’émission « Vous avez la parole » sur France 2, a coupé court à ses espoirs en déclarant dans la soirée: « Nous appliquerons à Roland-Garros les mêmes règles qu’ailleurs. »
Cette jauge ne concerne pas les personnes accréditées (joueurs, entraîneurs, ramasseurs de balles, arbitres, journalistes, organisateurs…), « soumis à un protocole spécifique », a précisé Matignon à l’AFP en fin de soirée.
AFP