Le président du Real Madrid a déclaré mardi espérer que le recrutement de Kylian Mbappé soit « résolu en janvier », en écho aux envies d’ailleurs affichées par l’attaquant du PSG dans la presse… mais le dirigeant madrilène a ensuite fait machine arrière.
« En janvier, on aura des nouvelles de Mbappé. On espère que le 1er janvier tout pourra être résolu », a d’abord affirmé le président du club merengue lors d’une visite au nouveau média espagnol El Debate, mardi matin.
Mais Florentino Pérez a immédiatement nuancé ces déclarations mardi midi au micro de RMC Sport : « Mes propos ont été mal interprétés. Ce que j’ai dit, c’est qu’il faut attendre l’année prochaine pour avoir des nouvelles et ce, toujours dans le respect du PSG avec lequel nous entretenons de bonnes relations ».
Ces prises de parole interviennent alors que le Real Madrid a fait cet été une cour assidue à Mbappé (22 ans), proposant quelque 180 millions d’euros au PSG pour racheter la dernière année de contrat du champion du monde 2018.
La vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui, ni celle de demain
Mais Paris a décliné l’offre et Mbappé, dont le contrat s’achève fin juin 2022, est autorisé à compter du 1er janvier à négocier directement avec les clubs qui souhaiteraient le recruter libre l’été prochain.
« Moi, ma position a été claire. J’ai dit que je voulais partir et je l’ai dit assez tôt », a confié Mbappé dans un entretien diffusé lundi sur RMC. « J’ai demandé à partir, parce qu’à partir du moment où je ne voulais pas prolonger, je voulais que le club aie une indemnité de transfert pour avoir un remplaçant de qualité », a plaidé l’ancien Monégasque, recruté en 2017 pour 145 millions d’euros, plus 35 millions d’euros de bonus.
Dans un autre entretien, diffusé mardi par le quotidien sportif L’Équipe, Mbappé est resté évasif sur son avenir : « cela fait maintenant suffisamment longtemps que je suis dans le foot pour savoir que la vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui, ni celle de demain. Si on m’avait dit que Messi allait jouer au PSG, je ne l’aurais pas cru. Donc, on ne sait pas ce qui peut se passer », a-t-il répondu.
LQ/AFP