Gaël Monfils a réussi dimanche un grand match face au Serbe Miomir Kecmanovic (7-5, 7-6, 6-3) pour se hisser en quarts de finale de l’Open d’Australie grâce également à une partie hostile du public : « ça m’a excité », a-t-il reconnu.
Comment ressortez-vous de ce match ?
Gaël Monfils : Je sors bien fatigué ! Il faisait bien chaud, humide… Je savais qu’il jouait bien, j’en avais bien chié à Bercy (NDLR : victoire en trois sets en novembre), je ne prenais que des branlées à l’entraînement contre lui. Je suis content parce que j’ai bien tenu le plan tactique. J’ai bien joué, j’y suis allé quand il fallait y aller, alors je suis content. Dans le tie break, à 4-2, il faut remettre un coup de collier et je lâche un coup droit long de ligne de dingue. Il faut le tenter ! C’est la confiance, le travail. J’en ai fait des millions, des milliards (à l’entraînement). Il faut le lancer à ce moment en match.
Comment avez-vous géré le public dont une partie était contre vous ?
Le public contre moi, ça m’a excité. Ils parlaient trop, ça me gavait et ça c’est de la bonne motivation. À un moment (après un coup gagnant), je me suis retourné et j’ai dit « tiens prends ça ! » Ça m’a aidé parce que ça m’a relâché. Merci à eux. Mais attention ! Moi j’aime ça, j’adore le trash talk, je ne fais que ça.
Que représente pour vous de retrouver les quarts à Melbourne, après 2016 ?
Je suis content, mais quand on est toujours dans le tournoi, on veut toujours gagner un match de plus. Je suis déjà concentré sur le quart, pour me donner une meilleure chance de faire peut-être une demie. J’ai envie de continuer à pousser et aller le plus loin possible. Là, je joue bien. Mais pour gagner mardi, il faudra que je joue très bien.