Marc Marquez est déjà assuré de remporter le titre mondial en MotoGP devant son frère Alex, mais il reste tout de même des raisons de suivre le Grand Prix de Valence, ultime manche du championnat du monde courue jusqu’à dimanche.
Un septième vainqueur différent ?
Un an après les inondations meurtrières qui ont touché la région, conduisant les organisateurs à délocaliser le GP à Barcelone, le paddock retrouve cette année le circuit Ricardo-Tormo, théâtre d’un dernier rendez-vous qui s’annonce encore bien indécis.
Impérial de bout en bout, l’Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) a triomphé au Portugal le week-end dernier, devenant le sixième vainqueur différent en autant de GP.
Il a terminé devant les Espagnols Alex Marquez (Ducati-Gresini) et Pedro Acosta (KTM), qui attend toujours de remporter sa première course dans la catégorie reine. Sans l’ogre Marc Marquez (Ducati), forfait pour le reste de l’année après s’être blessé début octobre, cette fin de saison s’annonce forcément plus ouverte.
De quoi faire rêver le Français Fabio Quartararo (Yamaha), qui assure par sa régularité ? «Ma performance globale au Portugal n’était pas mauvaise», analysait le champion du monde 2021 plus tôt cette semaine. «J’ai apprécié les batailles lors du sprint et de la course (NDLR : où il a terminé 4e et 6e), et j’espère désormais me rapprocher un peu plus du groupe de tête à Valence.»
Francesco Bagnaia veut sauver l’honneur
Vainqueur de la dernière édition du GP en 2023, le double champion du monde italien Francesco Bagnaia débarque avec l’espoir de renouer avec la victoire – ou du moins le podium – pour l’honneur plus que pour la 3e place du général.
Au Portugal, le pilote Ducati a une nouvelle fois abandonné la course dominicale, victime d’une chute. Au championnat, l’Italien, 4e, a perdu très gros face à Bezzecchi, 3e. Désormais, 35 points séparent les deux hommes – alors que jusqu’à 37 points seront à glaner d’ici à dimanche.
Jorge Martin attendu pour la der
On pensait que le cru 2025 allait se terminer comme il a commencé fin février : sans son champion du monde en titre, Jorge Martin. Chez lui, l’Espagnol tâchera de tourner de la meilleure des manières la page d’une saison cauchemardesque, marquée par les chutes, les blessures et les nombreuses absences sur la piste. Il a manqué 14 des 21 premières manches de l’année.
«Pour l’instant, il n’est pas pertinent de parler de résultats», a prévenu «Martinator» pour son retour après un mois et demi de convalescence consécutive à une chute au Japon, où il s’est fracturé la clavicule droite.
«L’important est d’enchaîner les tours et de recueillir des informations et me préparer au mieux pour la saison prochaine.» Le retour en piste du pilote Aprilia reste toutefois conditionné au verdict des médecins.