Donald Trump a annoncé, mardi, depuis la Maison-Blanche la mise en place d’un «pass FIFA» visant à accélérer la procédure pour les détenteurs de billets.
La politique migratoire particulièrement agressive de Donald Trump depuis son retour à la présidence soulève des questions quant à l’accueil sur le territoire américain des millions de spectateurs étrangers attendus pour la prochaine grand-messe du football, coorganisée par les États-Unis, le Mexique et le Canada.
Le système présenté lundi «permettra aux détenteurs de billets avec une longue attente (pour leur visa) de demander un rendez-vous prioritaire», a annoncé Trump, une nouvelle fois accompagné par le président de la FIFA, Gianni Infantino.
«Avec ce « pass FIFA« , nous pouvons nous assurer que ceux qui achètent un billet, qui sont de vrais fans de football, pourront venir assister à la Coupe du monde dans les meilleures conditions, à commencer par l’obtention de leur visa», s’est félicité ce dernier, estimant «entre cinq et dix millions» le nombre de spectateurs du monde entier attendus pour la compétition.
«Votre billet n’est pas un visa», a néanmoins mis en garde le secrétaire d’État américain, Marco Rubio. «Il ne garantit pas votre entrée aux États-Unis, a-t-il précisé. Il vous garantit un rendez-vous accéléré. Vous passerez toujours par le même processus de vérification. Nous ferons les mêmes vérifications que pour n’importe qui d’autre. La seule différence, c’est que nous les mettons en haut de la pile.»
Le chef de la diplomatie américaine a également indiqué que «400 agents consulaires supplémentaires» avaient été déployés à travers le monde et que, dans certaines ambassades, les effectifs ont été doublés.
Depuis début juin, l’administration Trump interdit l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, en majorité africains ou du Moyen-Orient, et impose des restrictions à sept autres. La Maison-Blanche avait assuré à ce moment-là que les équipes participant au Mondial-2026 ne seraient pas touchées.