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[L’oeil du Tour] Chacun à sa place


Notre journaliste cyclisme revient sur l'étape de mercredi (Photo : DR).

Bon, c’est un fait indéniable, le final de cette 17e étape, dont le scénario était assez prévisible, a offert, par son panorama hors du commun et les pentes abruptes et abrutissantes de ce col de la Loze, un spectacle hors norme. Même si pour la plupart des coureurs du Tour, ce fut quand même une sacrée vacherie. Ce n’est pas si courant et d’ores et déjà on sait que le Tour repassera régulièrement par là…
Mais bon, voilà, on n’en sait pas plus que la veille. La quinzaine de secondes prises par Primoz Roglic sur son jeune compatriote Tadej Pogacar ont juste confirmé ce qu’on présageait.
Chaque jour qui passe conforte ainsi l’idée que pour les autres coureurs il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que de s’accrocher aux branches.
Mikel Landa aura ainsi fait rouler son équipe Bahrain-Mclaren, en pure perte. Au moins aura-t-il eu ce grand mérite d’essayer. Il pourra toujours partager avec la majorité du peloton son impuissance manifeste à passer à l’action face à la terrible et pléthorique armada des Jumbo-Visma.
Au plus dur de la pente, chacun se trouvait finalement à sa place et personne ne pourra changer le cours des choses.
Au vu de la supériorité manifeste de son équipe, l’essaim jaune et noir, il n’est pas pensable que l’ancien sauteur à skis puisse dévisser d’ici Paris. Il faut s’y faire, même si on fantasmait, à tort sans doute, l’idée de le voir chahuté. Finalement, chacun est à sa place…

Denis Bastien