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Ligue des Champions : le PSG évite le pire à la dernière minute


Mbappé a marqué sur pénalty à la dernière minute de jeu. (Photo : AFP)

Le Parc des Princes n’aura pas totalement suffi : le Paris SG a arraché le match nul mardi contre Newcastle (1-1) en toute fin de match, et devra attendre le déplacement à Dortmund pour espérer se qualifier pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match du groupe F, Dortmund s’est qualifié pour les huitièmes après la victoire (3-1) contre l’AC Milan (4e, 5 pts). Tout est donc encore indécis pour le second qualifié avant le 13 décembre.

Et face au « mur jaune », le PSG (2e, 7 pts) devra impérativement gagner, mais aura son destin entre ses mains. Newcastle (3e, 5pts) devra forcément finir victorieux contre l’AC Milan à St James’ Park, le chaudron des Magpies et compter sur une défaite des Parisiens.

Avec ce match nul, le PSG peut même encore espérer finir premier de son groupe, ou pour la version du pire: se faire éliminer dès la phase de poule.

Un déplacement crucial tant une élimination à ce stade de la compétition reine serait une nouvelle désillusion pour Paris. Et une première sous l’ère QSI depuis 2011.

Comme au match aller dans le nord de l’Angleterre (4-1), Kylian Mbappé capitaine mardi en raison du forfait de Marquinhos, a été parfaitement muselé par la défense des Magpies. L’attaquant français a été discret, souvent agacé notamment par les décisions de l’arbitre, appelé trois fois à la VAR pour des actions litigieuses dans la surface.

Le troisième appel a été le bon quand il a sifflé – généreusement selon l’entraineur de Newcastle – pénalty sur une main de Tino Livramento dans la surface (90+7).

Et il aura fallu attendre la dernière minute pour que le PSG et Mbappé marquent sur pénalty.

Avant cela, l’attaquant a été peu inspiré, comme quand il était seul dans la surface et a tenté une reprise acrobatique et très compliquée sur un tir d’Ousmane Dembélé (57e), suspendu au prochain match après avoir reçu un carton jaune sur une contestation.

Le capitaine a souvent tenté des gestes complexes quand il pouvait faire plus simple, et être plus efficace.

« Dans des matches comme ça, au couperet, on doit tuer, on a eu beaucoup trop d’opportunités claires, on doit gagner le match très largement », a-t-il admis au micro de Canal+.

Paris n’a inscrit qu’un but malgré 4.47 « Expected Goals », soit un différentiel négatif de 3.47 qui est le plus important pour une équipe dans un match de Ligue des Champions, selon le statisticien Opta.

Paris et son gardien Donnarumma, pas très adroit de la main sur le but, ont craqué sur une des rares offensives de Newcastle (24e). Le portier italien a mal repoussé le tir de Miguel Almiron sur sa droite et ses défenseurs n’ont pas suivi, laissant Alexander Isak inscrire son premier but en C1 cette saison.

« Faire taire les sceptiques », vraiment ?

Alors qu’ils étaient intraitables à domicile en phase de poules – Dortmund (2-0) et Milan (3-0) en ont fait les frais – et que les Magpies étaient fragiles à l’extérieur, les Parisiens ont été bien cadenassés, sous les yeux du gardien parisien Sergio Rico, gravement blessé il y a six mois et présent mardi au Parc.

« Faisons taire les sceptiques », avaient pourtant prévenu les Ultras du virage Auteuil mais en Ligue des champions, la musique n’est pas la même qu’en Ligue 1 (victoire 5-2 contre Monaco vendredi).

Même si les joueurs de Luis Enrique ont repris du rythme avec l’entrée de Vitinha et de Bradley Barcola, qui a enchainé plusieurs grosses occasions (63e, 65e, 67e, 90+1), ils ont continué de rater devant le but, surtout l’ancien Lyonnais.

Le jeune Français a raté quasi l’immanquable devant le but de Nick Pope, qui a réalisé un super match. Il a réussi à détourner une frappe de l’ancien Lyonnais, qui voyait déjà son tir dans le but. Juste après, Barcola a insisté mais a raté son tir rasant (67e).

« On a réalisé une performance complète, on aurait mérité de gagner, on a été meilleur, le résultat ne reflète pas le match, mais c’est le foot », a estimé de son côté Luis Enrique.