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C1 : Kiki et Berne cèdent face à un champion d’Europe


Trop court pour s'interposer, sur le 0-2, Kiki... Photo : afp

Les Young Boys Berne se sont logiquement inclinés contre Villareal, mercredi soir (1-4). Mais quel match dingue…

Christopher Martins, à sa manière, court un peu après Sébastien Thill, qui a pris une longueur d’avance dans cette campagne de Ligue des champions au rayon des Luxembourgeois qui cartonnent. Et ce n’est pas le match de ce mercredi soir, contre le champion en titre d’Europa League qu’est Villareal, qui apportera un changement au fait que malgré ses très bonnes prestations (contre Manchester United et l’Atalanta Bergame), il reste en retrait d’un «Séba» buteur au Bernabeu contre le Real Madrid et à San Siro contre l’Inter Milan, mardi.

C’est-à-dire qu’après un gros quart d’heure de jeu, Berne était déjà mené 0-2 par les Espagnols. Un centre incroyable avec rebond sur lequel personne ne peut intervenir avant la tête de Pino seul au deuxième poteau (6e), un coup-franc sur lequel Martins est au deuxième poteau et ne peut intervenir devant Gerard Moreno (16e) et les Young Boys se retrouvent dans une situation désespérée qui donnera, tout naturellement, un match dingue.

Crucifiés en fin de match

Les deux premières occasions de revenir au score des Young Boys sortent de dernières passes du Luxembourgeois. Ratées de peu. Villareal aura quelques balles de 0-3, dont une frappe sur la barre (51e). Les Helvètes auront plusieurs occasions de 1-2 (voire de 2-2 tant elles furent nombreuses), dont une «équerre» sur un coup-franc de Aebischer. Dans les buts espagnols, Rulli sortira encore trois parades monumentales coup sur coup aux alentours de l’heure de jeu, dont on a longtemps cru qu’elles ruinaient tout espoir d’un retour.

Sauf qu’à un quart d’heure de la fin, Elia, sur une longue ouverture, est parti crucifier Rulli (1-2, 77e) et remettre un coup de pression aux hommes d’Unai Emery. La pression sera conséquente. Kiki et ses coéquipiers ne veulent pas lâcher l’affaire mais vont éprouver douloureusement la différence entre des novices de leur standing et des routiniers comme le sont les 12es de Liga : dégarnis à l’arrière, les Young Boys vont se faire planter deux banderilles de plus en toute fin de match. Les voilà derniers de leur groupe F, mais avec des chances de qualification intactes. Il leur faudra un peu plus de rigueur défensive, toutefois…

Julien Mollereau