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Ligue des champions : Gerson malheureux et… trop reposé


Le Roude Léiw (au centre) s'est de nouveau retrouvé sur le banc de touche mercredi soir en Hongrie. (photo AFP)

Le Dynamo Kiev a failli prendre une option sur la 3e place dans un groupe G relevé. Mais pendant que Pjanic brillait avec le Barça, Gerson était sur le banc.

Il faut se rendre à l’évidence : depuis les éliminatoires de la Ligue des champions durant lesquels il a su se montrer décisif pour emmener son Dynamo Kiev en phase de groupe, Gerson Rodrigues n’est plus le titulaire indiscutable de l’été. Surtout à l’international. Après avoir déjà servi dans un rôle de joker lors de la première journée de Ligue des champions, la semaine dernière lors de la réception en Ukraine de la Juventus Turin, le Roude Léiw s’est de nouveau retrouvé sur le banc de touche mercredi soir en Hongrie face à Ferencvaros,un club contre lequel le Dynamo doit théoriquement se battre pour arracher la troisième place qualificative pour l’Europa League, derrière les monstres. Il est entré à trois minutes de la fin, alors que les arrêts de jeu étaient déjà en cours et qu’il était improbable de le voir faire autre chose que défendre, dans un gros temps fort hongrois.

Le point positif, c’est que les hommes de Lucescu n’ont pas eu besoin de lui pour gâcher un avantage de deux buts d’avance acquis pourtant avant la pause. Le point négatif, c’est que les hommes de Lucescu… n’ont pas eu besoin de lui pour inscrire ces deux buts. Son influence y a perdu ce que la tranquillité d’esprit des Ukrainiens – qui ont fini en infériorité numérique et se sont fait rejoindre à la 90e minute – y a gagné.

Mais Pjanic prend le dessus sur Busquets

La semaine prochaine, c’est en effet un déplacement au Camp Nou, sur la pelouse du FC Barcelone, qui attend Gerson –très combatif pour le peu qu’il a passé sur la pelouse– et ses coéquipiers. Lionel Messi et ses gars n’y ont plus perdu depuis le 1er mai 2013 contre le Bayern Munich (0-3). Il faut même remonter à octobre 2009, il y a onze ans, pour trouver la trace d’une défaite en phase de groupe de la Ligue des champions. Autant dire que ces trois points font un bien fou, même s’ils n’ont pas permis à Gerson de se montrer. Il n’en sera finalement que plus frais en Catalogne, dans une rencontre qui lui tiendra sans doute bien plus à cœur, contre le Schifflangeois Pjanic. Car dans l’autre match du groupe, le Bosno-Luxembourgeois a confirmé qu’il avait la préférence de Ronald Koeman devant la défense en Ligue des champions. Lui, et pas Busquets. Contre ses anciens coéquipiers de la Vieille Dame, il a d’ailleurs frappé fort puisque les Blaugranas sont allés chercher une victoire importante dans l’optique de la première place.

Julien Mollereau